Plusieurs centaines de manifestants ont défilé
mardi à l’appel du collectif « Nantes révoltée » en scandant des
slogans contre la police, les journalistes et le Parti socialiste. Lors
de cette nouvelle journée de mobilisation contre le projet de loi
travail, de violents affrontements ont eu lieu. On ignore le total des
manifestants blessés, mais sept membres des forces de l’ordre ont été
blessés à Nantes, ce mardi. Parmi eux, un commandant de police très
sérieusement battu qui a été transporté inconscient au CHU de Nantes. Un
gendarme mobile a été hospitalisé après avoir reçu un pavé. Quartorze
personnes ont été interpellées au cours du rassemblement. Deux
comparaissaient mercredi en urgence mais ont fait valoir leur droit au
délai pour préparer leur défense. Deux autres jeunes gens devraient être
jugés selon la même procédure d’urgence aujourd’hui vendredi.
Policiers de la BAC à Nantes
Lundi, treize lycéens, soupçonnés d’avoir mis le feu à des poubelles, endommageant la façade du lycée De-Vinci à Levallois (Hauts-de-Seine), en marge des manifestations du 5 avril dernier, ont été placées en garde à vue. Deux jours auparavant, sept personnes ont été jugés en comparution immédiate à Paris pour « violences sur personne dépositaire de l’autorité publique » lors de la dispersion par la force du rassemblement Nuit Debout, dans la nuit du 28 au 29 avril.
Le lycée Jean-Jaurès a été investi dans la
nuit du 21 au 22 avril par 150 migrants, notamment afghans, yéménites,
soudanais, érythréens et somaliens, rejoints ensuite par d’autres
personnes. Ces migrants venaient du campement sauvage situé sous le
métro aérien. Saisi par le conseil régional d’Ile-de-France, le tribunal
administratif de Paris avait ordonné le 29 avril, avec un délai de
grâce de 72 heures, l’évacuation de ce lycée.
Vers 6h20, la police a employé du gaz lacrymogène pour disperser plusieurs dizaines de manifestants qui avaient formé une chaîne humaine afin d’empêcher l’accès à une entrée du lycée. Des manifestants, dont certains étaient masqués ou cagoulés, ont répondu par des jets de projectiles, aux cris de "tout le monde déteste la police". Certains manifestants assis sur la chaussée face aux CRS scandaient : "solidarité avec les réfugiés". Les heurts sont survenus sur l’avenue Bolivar. De l’autre côté de l’établissement les forces de l’ordre ont accédé par une autre entrée en forçant une porte en fer et en dégageant des tables et des chaises qui interdisaient le passage.
Devant le lycée Jean Jaurès
Vers 6h20, la police a employé du gaz lacrymogène pour disperser plusieurs dizaines de manifestants qui avaient formé une chaîne humaine afin d’empêcher l’accès à une entrée du lycée. Des manifestants, dont certains étaient masqués ou cagoulés, ont répondu par des jets de projectiles, aux cris de "tout le monde déteste la police". Certains manifestants assis sur la chaussée face aux CRS scandaient : "solidarité avec les réfugiés". Les heurts sont survenus sur l’avenue Bolivar. De l’autre côté de l’établissement les forces de l’ordre ont accédé par une autre entrée en forçant une porte en fer et en dégageant des tables et des chaises qui interdisaient le passage.
Devant le lycée Jean Jaurès
Lundi, treize lycéens, soupçonnés d’avoir mis le feu à des poubelles, endommageant la façade du lycée De-Vinci à Levallois (Hauts-de-Seine), en marge des manifestations du 5 avril dernier, ont été placées en garde à vue. Deux jours auparavant, sept personnes ont été jugés en comparution immédiate à Paris pour « violences sur personne dépositaire de l’autorité publique » lors de la dispersion par la force du rassemblement Nuit Debout, dans la nuit du 28 au 29 avril.
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