Le Parti Communiste maoïste est un tout jeune parti. Il est né du processus
d’Unification des maoïstes qui a abouti à la formation du Parti. La
base de notre Parti, c’est la nécessité de la révolution contre le
système capitaliste dont la loi fondamentale qui le dirige est la
recherche du profit maximum en un minimum de temps. Le prolétariat, avec
en son cœur la classe ouvrière, est la classe révolutionnaire de notre
époque car c’est sur elle que se basent les capitalistes pour extorquer
leur profit, au travers de son exploitation. Partant de là, lorsqu’on
analyse l’histoire du mouvement ouvrier, et notamment ses
révolutions -principalement la Commune de Paris, la révolution russe et
la révolution chinoise-, on ne peut que parvenir à la conclusion que
l’idéologie révolutionnaire de notre époque est le
marxisme-léninisme-maoïsme.
Mais
une idéologie à elle seule ne suffit pas à transformer le monde. C’est
pourquoi nous travaillons à la construction des trois instruments
révolutionnaires qui pourront nous sortir de l’ornière : le Parti, le
Front Uni et la Force Combattante. Le Parti est l’instrument qui trace
la route vers la révolution, dans le feu de la lutte de classe et en
lien étroit avec les masses ; le Front a pour objectif de regrouper
largement, sur une base antifasciste, anticapitaliste et
révolutionnaire, toutes celles et ceux qui souhaitent un changement
radical de société ; la Force Combattante nous permet de faire face à
nos ennemis, tout d’abord dans un esprit d’autodéfense populaire.
Depuis
notre Congrès d’Unification en novembre dernier, nous devons constater
plusieurs choses. Tout d’abord, par rapport à la situation externe. La
bourgeoisie continue son offensive contre la classe ouvrière et les
masses populaires, comme avec la loi Travail par exemple. L’impérialisme
français continue son offensive guerrière, notamment en Syrie où les
bombes pleuvent. Les parlementaires bourgeois, du Front de Gauche au
Front National, ont voté des lois d’exception avec l’État d’Urgence qui
va encore être prolongé jusqu’à finalement devenir permanent. Au travers
de l’État d’Urgence et de la soi-disant lutte contre le terrorisme,
c’est en réalité les couches les plus pauvres et les plus exploitées de
la population qui sont visées : les quartiers populaires. Toutes celles
et ceux qui osent relever la tête subissent la répression : les
syndicalistes d’Air France, les ouvriers de Goodyear, les jeunes des
quartiers populaires, les militants et militantes révolutionnaires. Les
gardes à vue, les menaces et pressions des flics, les procès bidons
deviennent monnaie courante pour quiconque s’implique dans la lutte
révolutionnaire. Mais ça ne nous fera pas baisser la tête.
Toute
cette situation, où les profits des monopoles deviennent records, où
les actionnaires se gavent, où le chômage explose, où les guerres
embrasent plusieurs pays, pousse les contradictions à se développer. Et
dans ce cas là, la bourgeoisie peut avoir recours à une solution plus
brutale : le fascisme. Déjà en Europe, les partis fascistes se
développent sur le plan électoral. Toute la « gauche » institutionnelle
est prise dans le marais parlementaire et ne fait plus illusion. Le
désespoir grandit et sans mouvement révolutionnaire puissant, certains
et certaines pensent trouver une voie de secours dans des discours qui
simplifient la réalité, la tordent et désignent de faux boucs émissaires
pour détourner l’attention des vrais responsables de la situation qui
va en se dégradant. Il est donc plus que nécessaire de développer la
riposte révolutionnaire capable de renverser la vapeur. Ça ne se
construira pas en un jour, mais pour gravir un escalier, il faut bien
gravir la première marche !
Et
depuis notre création, nous voyons bien que la dynamique
révolutionnaire est en route. C’est un long processus, qui prendra du
temps, mais qui ne progressera que par le développement d’un travail de
masse en direction de la classe ouvrière -et plus largement du
prolétariat- là où elle se trouve : dans les usines, dans les quartiers
populaires et dans les lycées pro, CFA, etc. L’objectif de ce processus,
c’est avant tout de relever la tête et reprendre nos affaires mains.
Cela ne peut se faire que par une confrontation avec l’État bourgeois,
afin de le détruire et construire le Nouveau Pouvoir qui construira la
société de demain. Cette lutte elle se fait dans tous les domaines.
Cette lutte que nous devons préparer à l’échelle de tout le territoire,
c’est la Guerre Populaire.
Nous appelons donc toutes celles et ceux prêts à prendre un poste de combat à nous rejoindre.
Balayez vos préjugés et stéréotypes issus de l’école ou des médias bourgeois
et préparons le terrain à la lutte révolutionnaire !
et préparons le terrain à la lutte révolutionnaire !
On ne regarde vers le passé que pour mieux préparer notre avenir !
Organisons nous, car unis, rien ne pourra nous arrêter, pas même leurs flics et leurs tribunaux !
Face à l’offensive de la bourgeoisie, préparons la riposte révolutionnaire !
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