Hier samedi, après un tour de France des
prisons du 16 novembre au 6 décembre, près de 10.000 personnes, dont
8000 venues du pays Basque, se sont rassemblées à Paris pour demander la
fin du régime d’exception appliqué aux prisonniers politiques basques.
Ils sont encore 62, 49 hommes et 13 femmes, à être détenus en France,
parfois en préventive dans l’attente de la fin d’une instruction qui
s’éternise, pour des faits liés à leur engagement pour la cause basque.
Les familles des prisonniers et leurs soutiens demandent à ce que
cesse la politique d’éloignement : une famille doit parcourir en moyenne
645 km pour visiter un proche en prison. Elles demandent aussi la fin
du régime DPS, détenu particulièrement surveillé, qui restreint les
droits des prisonniers et les les soumet à des fouilles, contrôles,
droits de visites plus sévères que les autres. Elles réclament aussi la
libération des prisonniers malades, et de ceux dont la demande de mise
en liberté conditionnelle aurait été acceptée si ils avaient été
condamnés pour des faits de droit commun. Jusque là, ces demandes ont
été systématiquement contestées et rejetées en appel par l’Etat
français.
Hier samedi, après un tour de France des
prisons du 16 novembre au 6 décembre, près de 10.000 personnes, dont
8000 venues du pays Basque, se sont rassemblées à Paris pour demander la
fin du régime d’exception appliqué aux prisonniers politiques basques.
Ils sont encore 62, 49 hommes et 13 femmes, à être détenus en France,
parfois en préventive dans l’attente de la fin d’une instruction qui
s’éternise, pour des faits liés à leur engagement pour la cause basque.
Les familles des prisonniers et leurs soutiens demandent à ce que cesse la politique d’éloignement : une famille doit parcourir en moyenne 645 km pour visiter un proche en prison. Elles demandent aussi la fin du régime DPS, détenu particulièrement surveillé, qui restreint les droits des prisonniers et les les soumet à des fouilles, contrôles, droits de visites plus sévères que les autres. Elles réclament aussi la libération des prisonniers malades, et de ceux dont la demande de mise en liberté conditionnelle aurait été acceptée si ils avaient été condamnés pour des faits de droit commun. Jusque là, ces demandes ont été systématiquement contestées et rejetées en appel par l’Etat français.
Les familles des prisonniers et leurs soutiens demandent à ce que cesse la politique d’éloignement : une famille doit parcourir en moyenne 645 km pour visiter un proche en prison. Elles demandent aussi la fin du régime DPS, détenu particulièrement surveillé, qui restreint les droits des prisonniers et les les soumet à des fouilles, contrôles, droits de visites plus sévères que les autres. Elles réclament aussi la libération des prisonniers malades, et de ceux dont la demande de mise en liberté conditionnelle aurait été acceptée si ils avaient été condamnés pour des faits de droit commun. Jusque là, ces demandes ont été systématiquement contestées et rejetées en appel par l’Etat français.
No comments:
Post a Comment