----Aujourd’hui, les Guerres Populaires restent le phare de la révolution prolétarienne mondiale, le plus haut degré de la lutte anti-impérialiste. La GP en Inde est la plus importante à notre époque, car se déroulant dans un pays de plus d’un milliard d’habitants et ayant une place de plus en plus importante dans l’économie capitaliste mondiale. Mais nous regardons et soutenons aussi les Camarades dans la même voie aux Philippines, en Turquie, au Pérou et dans tous les autres pays où se développent les Partis Communistes maoïstes. Dans les pays impérialistes, il faut noter l’Italie et le Canada où se développent des Partis Communistes maoïstes reconnaissent l’universalité de la Guerre Populaire, sans compter les autres pays où des groupes et organisations sont en cours de formation Nous devons comprendre ce qui est universel et ce qui est particulier, comprendre les apports de chaque mise en pratique du maoïsme, comprendre que le maoïsme est l’idéologie communiste d’aujourd’hui.---
.... Dans notre pays, dans tous les pays impérialistes et dans les pays qu’ils dominent, la montée du fascisme progresse et les guerres dans les pays dominés se développent et peuvent aboutir à un conflit mondial....
4. Notre idéologie, le marxisme-léninisme-maoïsme
Le marxisme-léninisme-maoïsme constitue la
synthèse de la théorie et de la pratique révolutionnaire du prolétariat.
L’élaboration de cette science a été produite grâce à l’implication de
Marx, Lénine et Mao dans la lutte de classe, dans la lutte idéologique
de leur temps, à l’intérieur de leurs partis révolutionnaires respectifs
et dans les Internationales communistes où ils ont œuvré. Sans cette
implication dans la lutte des masses à cette époque intense de
transformations sociales, de débats idéologiques et politiques, ils
n’auraient pas pu élaborer cette science.
Se réclamer du MLM, c’est se réapproprier notre
propre histoire, trahie par les révisionnistes et les réformistes. C’est
rétablir la vérité sur l’histoire du mouvement ouvrier, ses avancées
mais aussi sans complaisance pour ses faiblesses et ses erreurs. Nous
devons nous appuyer sur cette histoire, tirer les leçons essentielles,
en recueillant le principal qui a été positif, rejetant ce qui a été
négatif après en avoir analysé les causes. En cela, Marx, Engels,
Lénine, Staline et Mao Zedong nous lèguent un héritage précieux.
Marx et Engels posent les bases
A l’époque de l’émergence de la classe ouvrière
comme classe à part entière, Marx et Engels ont été les premiers à poser
les jalons d’une science complète à son service, destinée non pas
seulement à comprendre le monde mais à le transformer.
Après les différentes révolutions bourgeoises qui
secouèrent le monde aux 18ème et 19ème siècles, Marx et Engels ont
analysé la montée de cette classe et surtout son rôle historique. Ils
ont ainsi démontré que la bourgeoisie était passée d’une classe
progressiste (par son rôle dans l’abolition du féodalisme) à une classe
réactionnaire, ne pouvant plus être la force motrice du progrès social.
Ce rôle historique révolutionnaire était maintenant passé entre les
mains du prolétariat. La bourgeoisie est la classe en déclin de notre
époque. L’avenir, c’est le prolétariat qui le porte entre ses mains. Le
prolétariat est la seule classe révolutionnaire jusqu’au bout. La lutte
des classes est non seulement le moteur de l’histoire, mais dans la
lutte qui oppose le prolétariat à la bourgeoisie, elle aboutit à la
prise du pouvoir par le prolétariat.
« En ce qui me
concerne, ce n’est pas à moi que revient le mérite d’avoir découvert ni
l’existence des classes dans la société moderne, ni la lutte entre
elles. […] Ce que je fis de nouveau, ce fut : 1. de démontrer que
l’existence des classes n’est liée qu’à des phases de développement
historique déterminé de la production ; 2. que la lutte des classes
conduit nécessairement à la dictature du prolétariat ; 3. que cette
dictature elle-même ne constitue que la transition à l’abolition de
toutes les classes et à une société sans classes… » (Marx à Weydemeyer,
Londres, le 5 mars 1852)
Pour remplir son rôle historique, le prolétariat
doit devenir une classe pour soi, avoir sa propre idéologie, ses propres
objectifs et ses propres outils. C’est ce à quoi Marx et Engels
travaillèrent en analysant la société et en développant les outils
d’analyse propres au prolétariat : le matérialisme dialectique. Il
permet de comprendre l’histoire et la société du point de vue du
prolétariat afin de pouvoir transformer la réalité.
C’est ainsi que Marx, épaulé d’Engels, va apporter
une œuvre majeure dans la compréhension de la société moderne : le
Capital. Dans cette œuvre, il démonte pièce après pièce la société
capitaliste. Il met en pleine lumière, ce qui différencie le capitalisme
des sociétés antérieures. Il révèle le secret du capitalisme :
l’extorsion de la plus-value, partie du travail non payée à l’ouvrier
par le capitaliste. Alors que le capitaliste détient les moyens de
travail (bâtiments, matières premières, machines), le salarié n’a que sa
force de travail pour vivre, force qu’il doit vendre comme une
marchandise au capitaliste qui l’a lui achètera au prix le plus bas
possible, juste pour qu’il puisse reconstituer sa force de travail,
nourrir sa famille pour qu’elle reproduise à travers ses enfants, la
force de travail future.
Il démontre également la nécessité pour une classe
d’avoir son parti pour défendre ses intérêts et parvenir à ses
objectifs. Dans le cas du prolétariat, son parti doit renverser
l’appareil d’État bourgeois de fonds en comble, mettre en place la
dictature du prolétariat et construire le socialisme comme phase de
transition vers le communisme.
Marx et Engels se sont impliqués dans la
construction de la Ière Internationale ouvrière et dans le mouvement
ouvrier en développement. Ils se sont démenés toute leur vie pour voir
le prolétariat s’organiser afin de prendre le pouvoir.
Après la mort de Marx, Engels met en place la
IIème Internationale où s’observent les révisions flagrantes du marxisme
qui tentent de transformer cette formidable arme au service du
prolétariat en couteau à beurrer les tartines des bourgeois.
« Le Manifeste du Parti Communiste », « Salaire, prix et profit », « Anti Dühring », « Le Capital », « L’origine de la famille, de la propriété privée et de l’Etat » sont, entre autres, des ouvrages majeurs de Marx et Engels.
Lénine défend fermement le marxisme et ouvre la voie à la première révolution prolétarienne victorieuse
Dès le début de son activité politique, Lénine
critique les positions erronées des groupes et individus se prétendant
révolutionnaires mais amenant en réalité la classe ouvrière droit dans
le mur. Il œuvre pour le regroupement des cercles ouvriers dans un seul
parti, ce qui se concrétise dans la formation du POSDR en 1898. Dès
1903, au 2ème Congrès, le Parti est divisé entre menchéviks et
bolchéviks. Les bolchéviks sont opposés à l’idée du Parti fourre-tout
des menchéviks. Lénine a ainsi combattu pour former un Parti combattant,
basé sur le centralisme démocratique, à l’opposé de ce que défendait
notamment Trotski qui sera avec les menchéviks.
Face aux révisionnistes du marxisme, Lénine a mené
de grandes batailles idéologiques, et notamment au sein de la IIème
Internationale. Il a ainsi réaffûté l’arme de base sans laquelle le
prolétariat ne pourra s’émanciper : le marxisme.
Lorsque la Première Guerre Mondiale éclate, la
quasi totalité des partis de la IIème Internationale apportent leur
soutien à la bourgeoisie de leurs pays respectifs en votant les crédits
de guerre. Les bolchéviks refusent cette position et dès 1915, un
mouvement socialiste contre la guerre se réunit à Zimmerwald. La lutte
de classe se développe et de nombreuses grèves sont menées dans les pays
en guerre.
A la tête des bolchéviks, Lénine guide ainsi la
classe ouvrière jusqu’à la prise du pouvoir en 1917. Le Parti bolchévik
démontre ainsi la possibilité pour la classe ouvrière, alliée à la
paysannerie, de prendre le pouvoir par les armes et de le garder. Il
s’agit clairement d’une étape supérieure dans la lutte du prolétariat
international puisqu’un de ses contingents parvient à stabiliser son
pouvoir et à commencer la construction du socialisme.
Cela n’a été possible que grâce à une lutte
idéologique implacable et à une analyse concrète de la situation
concrète, non seulement de la Russie, mais du monde et du système
capitaliste.
Lénine a ainsi compris l’évolution du système
capitaliste à son stade suprême, l’impérialisme, le résumant en cette
simple phrase criante d’actualité : « l’impérialisme c’est la guerre ».
Le monde est à présent partagé entre les différentes puissances
impérialistes, divisant le monde en deux entre pays impérialistes et
pays opprimés.
La Révolution d’Octobre a envoyé une onde de choc à
travers le monde et de nombreux Partis Communistes se sont créés à la
suite. Il était temps de créer la IIIème Internationale ou
Internationale Communiste.
Les développements dans tous les champs du
marxisme apportés par Lénine représentent le deuxième jalon du
marxisme : le léninisme.
« L’État et la Révolution », « Que faire ? », « L’impérialisme, stade suprême du capitalisme » sont parmi les œuvres majeurs de Lénine.
Suite à la mort de Lénine, Staline prend la tête
de l’Union Soviétique et poursuit le chemin de la construction du
socialisme. Sur un terrain qui n’a aucun précédent historique, Staline
va guider l’URSS dans l’édification d’un système qui n’est pas basé sur
la recherche du profit mais sur la satisfaction des besoins de la
société. Sous sa direction, le Parti Communiste d’Union Soviétique aide
et guide le prolétariat et les peuples opprimés du monde entier dans
leur lutte pour la libération et contre le fascisme. L’URSS est
notamment l’actrice principale de la victoire contre l’Allemagne nazie
et ses alliés.
L’expérience de la construction du socialisme en
URSS est la première de l’histoire et elle comporte évidemment des
erreurs, notamment dans le règlement des contradictions au sein du
peuple en accordant une trop grande place aux cadres, en sous estimant
la nécessité de transformer les rapports de production afin que les
masses élèvent leur niveau de conscience et prennent en main une part de
plus en plus grande de la société. Cela ouvra notamment le champ aux
arrivistes, opportunistes, spécialistes et bureaucrates qui
s’empresseront de restaurer le capitalisme après la mort de Staline.
Cependant, il faut tout de même appuyer sur le
fait que si Staline et le Parti Communiste (bolchévik) d’URSS a fait ces
erreurs, c’est parce qu’il fut le premier à entreprendre la
construction du socialisme et qu’il ne disposait donc pas d’expérience
aussi aboutie afin d’éviter au maximum les erreurs. D’autre part, même
si Staline n’a pas pu et/ou su engager l’ensemble du Parti et les masses
populaires d’URSS dans la lutte contre la restauration capitaliste,
tant qu’il était à la tête du Parti, il a été le meilleur garde-fou
contre cette même restauration alors qu’elle se préparait en coulisse.
Mao Zedong fait franchir au marxisme une nouvelle étape
Au cours des longues années de lutte du Parti
Communiste Chinois pour la prise du pouvoir, Mao Zedong a développé la
science militaire du prolétariat en montrant la possibilité et la
nécessité de suivre une stratégie de développement de zones libérées
dans lesquelles la transformation sociale et économique joue un rôle
principal dans la mobilisation des masses pour la révolution et la
formation du Nouveau Pouvoir. Armées des 3 instruments de la révolution
que sont le Parti, le Front Uni et l’Armée Populaire de Libération, les
masses peuvent parvenir à la victoire, le Parti étant au cœur des 3
instruments. La Guerre Populaire Prolongée est l’expression de la
stratégie universelle de la prise du pouvoir par le prolétariat.
La compréhension du monde du point de vue du
prolétariat a été enrichie au travers de ses œuvres d’une grande portée
pratique comme De la contradiction, De la pratique, De la juste
résolution des contradictions au sein du peuple, D’où viennent les idées
justes.
La ligne de masse comme méthode de direction,
c’est à dire l’enquête, la systématisation des idées justes recueillies
sous la forme d’une ligne politique et le retour auprès des masses pour
diffuser et mettre à l’épreuve de la pratique cette ligne est un apport
conséquent dans la mobilisation des masses pour la révolution et la
construction du socialisme.
C’est d’ailleurs dans ce dernier champ où
l’expérience du PCC nous apporte de riches leçons. Dans un pays
d’environ 500 millions de personnes, le PCC a d’abord réussi à mettre au
pouvoir la classe ouvrière alliée de la paysannerie. Ensuite, en
développant les Communes Populaires comme unités de bases économiques et
politiques, le PCC a jeté les bases pour parvenir à l’autosuffisance au
travers de la libération de l’initiative des masses dans les champs de
la production et de l’expérimentation scientifique. La socialisation de
l’agriculture a été facilitée et de grands projets d’aménagement
collectifs ont pu être réalisés, mettant fin au cycle de famines qui
touchaient le pays.
En analysant que la nouvelle bourgeoisie se
développait au sein même du Parti, que la lutte des classes continuait
ainsi sous le socialisme et que cela se reflétait par une lutte entre
les deux lignes au sein du Parti, Mao et la gauche révolutionnaire du
PCC ont mobilisé les masses par millions pour approfondir l’édification
du socialisme et chasser les tenants de la voie capitaliste qui
voulaient profiter de leurs avantages pour ramener le pays dans les bras
du marché capitaliste. La Grande Révolution Culturelle Prolétarienne a
ainsi été l’expérience la plus avancée de la lutte de classe dans
l’histoire de l’humanité.
La Révolution Culturelle a été une période où les
paysans et paysannes ont pu développer l’accès aux soins, à l’éducation,
à la culture à un point qui n’existait pas auparavant et qui n’existe
plus aujourd’hui. Les ouvriers et ouvrières dirigeaient leurs usines et
s’alliaient aux techniciens et techniciennes pour améliorer la
production. Les femmes ont renforcé leur lutte pour une place égale dans
la société à tous les niveaux.
La Révolution Culturelle a empêché les
révisionnistes de reprendre le pouvoir jusqu’à la mort de Mao. Après une
dure répression contre la gauche révolutionnaire, ceux-ci ont toutefois
ramené la Chine dans le giron capitaliste une fois Mao décédé. Cela
montre notamment la nécessité d’approfondir l’expérience de la
Révolution Culturelle dans la voie qui mène du socialisme au communisme.
Le marxisme-léninisme-maoïsme, idéologie de notre époque
Ainsi, l’expérience révolutionnaire chinoise, a
enrichi le marxisme-léninisme, tout comme l’expérience révolutionnaire
russe avait enrichi le marxisme. On ne peut ainsi opposer le maoïsme au
marxisme, ou le maoïsme ou léninisme car aujourd’hui le maoïsme est la
troisième étape du marxisme.
Le marxisme-léninisme-maoïsme est une idéologie
vivante, c’est un guide pour l’action, c’est l’idéologie du prolétariat,
permettant de comprendre la société de son point de vue en tant que
classe en vue de la transformer. Le développement des Partis et
organisations marxiste-léniniste-maoïstes dans le monde à l’heure
actuelle, y compris dans les pays impérialistes, témoigne de son
actualité, de sa vitalité et de sa pertinence pour affronter le défi
révolutionnaire auquel nous faisons face.
Aujourd’hui, les Guerres Populaires restent le
phare de la révolution prolétarienne mondiale, le plus haut degré de la
lutte anti-impérialiste. La GP en Inde est la plus importante à notre
époque, car se déroulant dans un pays de plus d’un milliard d’habitants
et ayant une place de plus en plus importante dans l’économie
capitaliste mondiale. Mais nous regardons et soutenons aussi les
Camarades dans la même voie aux Philippines, en Turquie, au Pérou et
dans tous les autres pays où se développent les Partis Communistes
maoïstes. Dans les pays impérialistes, il faut noter l’Italie et le
Canada où se développent des Partis Communistes maoïstes reconnaissent
l’universalité de la Guerre Populaire, sans compter les autres pays où
des groupes et organisations sont en cours de formation.
Nous devons comprendre ce qui est universel et ce
qui est particulier, comprendre les apports de chaque mise en pratique
du maoïsme, comprendre que le maoïsme est l’idéologie communiste
d’aujourd’hui.
Le capitalisme est à bout de souffle, incapable de
surmonter ses propres contradictions, mais la bourgeoisie n’est pas
prête à abandonner le pouvoir de son plein gré. La même idéologie
corrosive d’abandon de la lutte, la politique de conciliation, les
positions révisionnistes, réformistes et opportunistes, sources de
restauration du capitalisme et d’abandon de la lutte de classe,
désespèrent le prolétariat et les autres parties du peuple. Les partis
bourgeois de droite ou de gauche font payer la crise dont ils sont
responsables au prolétariat et aux masses populaires ; une partie
dégoûtée par ces politiques se tourne vers les démagogues fascistes.
Dans notre pays, dans tous les pays impérialistes et dans les pays
qu’ils dominent, la montée du fascisme progresse et les guerres dans les
pays dominés se développent et peuvent aboutir à un conflit mondial.
Développer le marxisme-léninisme-maoïsme à notre
époque, c’est nous appuyer sur ce que cette théorie a apporté dans sa
lutte contre le capitalisme, dans la construction du socialisme avec ses
limitations dans chaque phase de son développement, les obstacles qui
se sont dressés sur son chemin, pour parvenir à vaincre la bourgeoisie,
bouleverser les rapports de production, conserver le pouvoir,
transformer la façon d’envisager les choses du point de vue communiste
en s’appuyant sur toutes les idées justes des masses pour transformer la
société matérielle, mais aussi dans le domaine de l’idéologie. Il nous
faut examiner quelles armes a employé la bourgeoisie pour tromper le
prolétariat et restaurer le capitalisme dont il subit le talon de fer de
nouveau où la dictature du prolétariat a été détruite et remplacée par
celle de la bourgeoisie.
Notre tâche est de défendre, appliquer et développer le marxisme-léninisme-maoïsme !
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