France : Deux manifestants CGT en procès
Deux militants de la CGT, arrêtés le 14 juin
lors de la manifestation nationale contre la loi travail à Paris et
accusés de violences envers les policiers, comparaissaient mercredi
devant le tribunal correctionnel de Paris. Le premier, agent territorial
de Saint-Étienne et représentant CGT, était passé en comparution
immédiate le 16 juin, deux jours après son arrestation dans la
manifestation parisienne, marquée par des violences. Il avait demandé à
ce que son procès soit reporté pour pouvoir préparer correctement sa
défense. Le second, également arrêté le 14 juin, est un docker du Havre.
Entre 150 et 200 militants CGT, dont plusieurs venus de Saint-Etienne,
s’étaient rassemblés à proximité du Palais de justice pour dénoncer la
criminalisation de l’action syndicale et exiger la relaxe.
La manifestation du 14 juin
La manifestation du 14 juin
France : Les vigiles de l’ANDRA s’attaquent aux manifestants
Lors de la manifestation pour la réoccupation
du bois Lejuc à Mandres-en-Barrois, samedi 16 juillet, les vigiles de
l’ANDRA (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) ont
multiplié les agressions contre des manifestants avec la collaboration,
de la gendarmerie. Ces vigiles sont intervenus en équipement anti-émeute
(boucliers en plexiglas, protections sportives, lunettes de ski,
gazeuses, gants plombés, et bâtons en guise de matraques). Bien loin de
la tenue particulière que doivent revêtir les agents de sécurité privée
et sans aucun élément d’identification, pourtant obligatoire.
Le samedi après-midi, des charges coordonnées entre gendarmes et vigiles ont été menées contre les manifestants qui voulaient s’approcher du mur d’enceinte en béton que l’ANDRA est en train d’ériger tout autour du bois Lejuc. À plusieurs reprises, les manifestants, pris sous une pluie de grenades lacrymogènes, furent attaqués sur le flanc par des groupes de vigiles frappant ceux qui passaient à leur portée. Les personnes qui ont été attrapées par les vigiles lors de ces charges ont alors été tirées derrière leur ligne, maintenues au sol, rouées de coups (pieds, poings, bâtons) et aspergées de gel lacrymogène à bout portant en plein visage. Plusieurs minutes plus tard, leur supplice achevé, elles furent remises aux gendarmes. Dimanche 17 juillet lors de l’après-midi, l’assaut de la barricade sud fut à nouveau une opération coordonnée entre forces de gendarmerie et vigiles de l’ANDRA.
A gauche (casques bleus) les gendarmes, à droite (casques noirs) les vigiles de l’ANSA
Le samedi après-midi, des charges coordonnées entre gendarmes et vigiles ont été menées contre les manifestants qui voulaient s’approcher du mur d’enceinte en béton que l’ANDRA est en train d’ériger tout autour du bois Lejuc. À plusieurs reprises, les manifestants, pris sous une pluie de grenades lacrymogènes, furent attaqués sur le flanc par des groupes de vigiles frappant ceux qui passaient à leur portée. Les personnes qui ont été attrapées par les vigiles lors de ces charges ont alors été tirées derrière leur ligne, maintenues au sol, rouées de coups (pieds, poings, bâtons) et aspergées de gel lacrymogène à bout portant en plein visage. Plusieurs minutes plus tard, leur supplice achevé, elles furent remises aux gendarmes. Dimanche 17 juillet lors de l’après-midi, l’assaut de la barricade sud fut à nouveau une opération coordonnée entre forces de gendarmerie et vigiles de l’ANDRA.
A gauche (casques bleus) les gendarmes, à droite (casques noirs) les vigiles de l’ANSA
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