Des milliers de Tunisiens ont manifesté contre
un projet de loi controversé prévoyant une amnistie réservée aux
personnes poursuivies pour des délits de corruption en échange d’une
pénalité financière. Ce projet de loi dit de "réconciliation" avait été
proposé l’an dernier par le président, Béji Caïd Essebsi, pour « améliorer le climat de l’investissement »
dans le pays. Depuis le 22 juillet, une série de rassemblements a été
organisée à travers la Tunisie en contestation de ce projet de loi voulu
par le président de la République, Béji Caïd Essebsi, que beaucoup
considèrent comme un retour de l’impunité. Nabeul, Sousse, Gafsa,
Tozeur, Sfax, Jendouba… Dans une dizaine de villes à travers le pays,
des militants ont répondu à l’appel lancé par le collectif Manich Msamah
("Je ne pardonne pas").
La mobilisation a été couronnée lundi 25 par une marche nationale à Tunis. « Non à la réconciliation ! » ont scandé lundi les manifestants sur l’avenue Habib Bourguiba, en marge des célébrations de la fête de la République tunisienne. Encadrés d’un dispositif sécuritaire important, des militants de la sphère politique et sociale ont (encore une fois) fait entendre leur voix contre le très controversé projet de loi.
Manifestation à Tunis hier lundi
La mobilisation a été couronnée lundi 25 par une marche nationale à Tunis. « Non à la réconciliation ! » ont scandé lundi les manifestants sur l’avenue Habib Bourguiba, en marge des célébrations de la fête de la République tunisienne. Encadrés d’un dispositif sécuritaire important, des militants de la sphère politique et sociale ont (encore une fois) fait entendre leur voix contre le très controversé projet de loi.
Manifestation à Tunis hier lundi
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