En cette fin d’octobre 2018, Georges Abdallah entame sa 35ème année de détention. Le 20 de ce mois, nombreux - environ 500 personnes – ont été les manifestants qui, cette année encore, se sont rassemblés devant la prison de Lannemezan pour que cesse la prise d’otage de notre camarade par l’Etat français.
La campagne unitaire pour la libération de Georges Abdallah a, cette fois aussi, œuvré pour que la mobilisation soit toujours plus forte et plus élargie. Rappelons que la campagne unitaire dont un des mots d’ordre principal est de coordonner les forces pour amplifier et intensifier la lutte, est un regroupement, à Paris, de plusieurs organisations : le CRI Rouge, le Comité d’action et de soutien aux luttes du peuple Marocain, le CLGIA, Europalestine, la Voix révolutionnaire du 17 décembre, UPOTUDAK, la Plateforme des prisonniers politiques de Turquie et du Kurdistan, les Jeunes Révolutionnaires, les camarades du soutien de Bagnolet.
Ainsi, dès le début de septembre, les militants de la campagne ont été de toutes les manifestations et mobilisations pour informer de la juste cause de notre camarade et pour inciter chacun à prendre part à la manifestation de Lannemezan. Plusieurs milliers de tracts et de flyers ont été distribués dans les universités, lors d’activités militantes de soutien au Front social, à l’indépendance de la Kanaky, à la Palestine, contre les violences policières et pour que justice soit faite pour Lamine Dieng et Adama, pour les prisonniers politiques du Rif ou encore lors de la manifestation interprofessionnelle du 9 octobre.
Ce travail militant de terrain a aussi permis que cette année, 54 personnes – sans compter tous ceux qui sont partis par leur propre moyen - descendent à Lannemezan dans le bus organisé par la campagne unitaire et nous saluons ici la détermination de ces camarades qui ont accepté de faire ce long voyage de plus de 1600 km sur un seul week-end.
Nombreuses ont aussi été les expressions de solidarité et de soutien d’individus et d’organisations qui n’ont pas pu se déplacer mais qui ont relayé l’initiative et le combat de notre camarade. Cet élan s’est enfin aussi exprimé par le soutien financier qu’a reçu la campagne unitaire à travers la somme récoltée sur le pot commun créé pour le financement du car et par toutes les contributions libres données.
La manifestation à Lannemezan a donné à voir un cortège très diversifié, coloré, combattif et déterminé – regroupant des individus et des organisations d’un éventail très large et venus de toute la France, de Belgique et des pays basque et occitan. Elle a été l’occasion de rappeler la nécessité d’allier le travail local, national et international et de coordonner toujours davantage les forces soit sur des temps forts soit sur un calendrier d’actions communes : par-là notamment pourra s’établir un rapport de force radical capable de peser pour la libération de notre camarade.
Ce processus d’amplification est déjà initié : preuve en sont les actions menées partout en France, en Europe (Irlande, Belgique, Allemagne, Italie, Grèce) et de par le monde (Liban, Tunisie, Palestine occupée, Jordanie). Preuve en est aussi le relais de plus en plus varié des médias qui acceptent aujourd’hui d’évoquer la situation inique de Georges Abdallah.
Continuons le combat et faisons en sorte que cette 35ème année de détention soit la dernière pour notre camarade.
C’est ensemble et seulement ensemble que nous vaincrons ! Liberté pour Abdallah !
La campagne unitaire pour la libération de Georges Abdallah a, cette fois aussi, œuvré pour que la mobilisation soit toujours plus forte et plus élargie. Rappelons que la campagne unitaire dont un des mots d’ordre principal est de coordonner les forces pour amplifier et intensifier la lutte, est un regroupement, à Paris, de plusieurs organisations : le CRI Rouge, le Comité d’action et de soutien aux luttes du peuple Marocain, le CLGIA, Europalestine, la Voix révolutionnaire du 17 décembre, UPOTUDAK, la Plateforme des prisonniers politiques de Turquie et du Kurdistan, les Jeunes Révolutionnaires, les camarades du soutien de Bagnolet.
Ainsi, dès le début de septembre, les militants de la campagne ont été de toutes les manifestations et mobilisations pour informer de la juste cause de notre camarade et pour inciter chacun à prendre part à la manifestation de Lannemezan. Plusieurs milliers de tracts et de flyers ont été distribués dans les universités, lors d’activités militantes de soutien au Front social, à l’indépendance de la Kanaky, à la Palestine, contre les violences policières et pour que justice soit faite pour Lamine Dieng et Adama, pour les prisonniers politiques du Rif ou encore lors de la manifestation interprofessionnelle du 9 octobre.
Ce travail militant de terrain a aussi permis que cette année, 54 personnes – sans compter tous ceux qui sont partis par leur propre moyen - descendent à Lannemezan dans le bus organisé par la campagne unitaire et nous saluons ici la détermination de ces camarades qui ont accepté de faire ce long voyage de plus de 1600 km sur un seul week-end.
Nombreuses ont aussi été les expressions de solidarité et de soutien d’individus et d’organisations qui n’ont pas pu se déplacer mais qui ont relayé l’initiative et le combat de notre camarade. Cet élan s’est enfin aussi exprimé par le soutien financier qu’a reçu la campagne unitaire à travers la somme récoltée sur le pot commun créé pour le financement du car et par toutes les contributions libres données.
La manifestation à Lannemezan a donné à voir un cortège très diversifié, coloré, combattif et déterminé – regroupant des individus et des organisations d’un éventail très large et venus de toute la France, de Belgique et des pays basque et occitan. Elle a été l’occasion de rappeler la nécessité d’allier le travail local, national et international et de coordonner toujours davantage les forces soit sur des temps forts soit sur un calendrier d’actions communes : par-là notamment pourra s’établir un rapport de force radical capable de peser pour la libération de notre camarade.
Ce processus d’amplification est déjà initié : preuve en sont les actions menées partout en France, en Europe (Irlande, Belgique, Allemagne, Italie, Grèce) et de par le monde (Liban, Tunisie, Palestine occupée, Jordanie). Preuve en est aussi le relais de plus en plus varié des médias qui acceptent aujourd’hui d’évoquer la situation inique de Georges Abdallah.
Continuons le combat et faisons en sorte que cette 35ème année de détention soit la dernière pour notre camarade.
C’est ensemble et seulement ensemble que nous vaincrons ! Liberté pour Abdallah !
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