En 2011, au moment de la
révolution qui a fait chuter Ben Ali, Sonia Jebali monte un syndicat
UGTT soutenu par l’ensemble des ouvriers et ouvrières de l’usine
Latelec, une filiale de Latécoère cliente de Airbus et de Dassault
Aviation. Le syndicat stoppe les multiples violations commises à
l’encontre des travailleurs, mais la répression patronale s’abat contre
les ouvrières et les syndicalistes les plus combatives qui sont
licenciées. Elles mènent la lutte qui a un écho international et se
mettent en grève de la faim. Finalement, les ouvrières sont réintégrées,
mais pas les syndicalistes
Depuis, Sonia Jebali s’acharne à retrouver du travail, mais elle est blacklistée dans toutes les entreprises privées du pays. Atteinte d’une maladie grave et onéreuse, non prise en charge par la sécurité sociale tunisienne, elle demande à être embauchée dans la fonction publique. Sonia Jebali en grève de la faim depuis le 17 juin à la Ligue tunisienne des droits de l’homme, avec Besma Mahmoudi une autre tunisienne privée d’emploi qui a également entamé une grève de la faim dans les mêmes locaux.
Sonia Jebali
Depuis, Sonia Jebali s’acharne à retrouver du travail, mais elle est blacklistée dans toutes les entreprises privées du pays. Atteinte d’une maladie grave et onéreuse, non prise en charge par la sécurité sociale tunisienne, elle demande à être embauchée dans la fonction publique. Sonia Jebali en grève de la faim depuis le 17 juin à la Ligue tunisienne des droits de l’homme, avec Besma Mahmoudi une autre tunisienne privée d’emploi qui a également entamé une grève de la faim dans les mêmes locaux.
Sonia Jebali
No comments:
Post a Comment