La situation au Maroc n’est pas une situation révolutionnaire pour qu’on puisse parler de révolution. Ce qui arrive au Maroc est un soulèvement contre l’oppression et l’exploitation qui durent depuis des décennies.
L’influence des révoltes de la La Tunisie et de l’Egypte sur les soulèvements au Maroc est claire et évidente.
Suite à ces deux révoltes, les masses populaires et les éléments révolutionnaires les plus déterminés ont décidé de se soulever pour mettre à bas le régime réactionnaire, valet de l’impérialisme et du sionisme.
Notre action en tant que marxiste-léniniste-maoïstes consiste à s’implanter principalement parmi les ouvriers, les paysans pauvres et les masses populaires défavorisées.
De plus, nous concentrons notre travail principalement sur la construction du Parti Communiste sans lequel nous ne pourrons aucunement parler des tâches de la révolution démocratique de type nouveau.
La nécessité de construire les 3 instruments - le Parti, le Front Uni et l’Armée Populaire – ne découle pas seulement des œuvres révolutionnaires mais est une conclusion que la réalité nous impose.
En Egypte et en Tunisie, tout ce qui s’est passé dans ces deux pays n’est qu’un changement de dirigeants par d’autres dirigeants sans réel changement des conditions du peuple.
Toutes ces révoltes n’ont pas abouti à une révolution démocratique de type nouveau car elles ne sont pas dirigées par des révolutionnaires.
L’avancée du mouvement révolutionnaire et de la ligne rouge révolutionnaire, c'est-à-dire du MLM, fait que le régime réactionnaire mène une campagne de répression féroce contre les militants maoïstes depuis ces sept dernières années et cela se remarque nettement par le nombre croissant des détenus politiques dans nos rangs.
Depuis 2003, des batailles ont été menées contre les politiques de privatisation de l’écutation, plusieurs martyrs sont tombés et plusieurs de nos camarades ont été arrêtés.
Aujourd’hui encore, plusieurs détenus politiques continuent à remplir les geôles de la réaction, parmi lesquels trois détenus maoïstes. L’un d’eux a été condamné dernièrement à 10 mois de prison ferme par la cour d’appel qui est revenue en partie sur le premier jugement qui l’avait condamné en première instance à 4 ans.
La situation des prisonniers politiques au Maroc dans les prisons est une situation très difficile : ils subissent des fouilles, l’interdiction des visites, ils ne peuvent pas poursuivre leurs études, l’humiliation quotidienne,…
Cette situation nous impose d’apporter notre soutien politique et moral à nos camarades.
Plus généralement, le combat pour la libération des prisonniers politiques révolutionnaires, à notre sens, s’inscrit pleinement dans notre tâche pour développer la construction du Parti pour la réalisation de la révolution démocratique de type nouveau.
Vive la lutte du peuple marocain !
Liberté pour tous les prisonniers politiques au Maroc !
Vive le marxisme-léninisme-maoïsme, principalement le maoïsme !
En avant pour la construction des trois instruments de la révolution au Maroc !
Vive l’internationalisme prolétarien !
A bas l’impérialisme, la réaction, le révisionnisme et le sionisme !
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