Sunday, October 6, 2013

repression in turkey - french language

Turquie : 9 victimes de la torture manifestent ce lundi à Bruxelles

Le commissaire Sedat Selim Ay est un des tortionnaires les plus sinistrement renommés de Turquie. Son "équipe n°2" du commissariat central d’Istanbul a fait usage de tortures et de violences sexuelles contre les militants et les sympathisants de la gauche révolutionnaire, principalement dans les années ’90. Ces faits ont été reconnu par la Cour européenne des droits de l’homme qui a condamné Sedat Selim Ay comme tortionnaire. Deux tribunaux régionaux turcs l’ont aussi condamné, mais il a pu échapper au verdict grâce à une cour d’appel. C’est ce même tortionnaire qui, en juillet 2012, a été promu comme co-directeur du commissariat et responsable de la lutte anti-terroriste pour Istanbul !
Plusieurs organes de presse alternatif, dont l’agence de presse ETHA, ont imédiatement dénoncé cette promotion et publié des témoignages d’hommes et de femmes torturé(e)s et violé(e)s par Sedat Selim Ay et ses subordonnés. Le tortionnaire a porté plainte contre ces médias et ce lundi 7 aura lieu le procès contre l’agence ETHA. L’AvEG-Kon a organisé à Bruxelles la venue de 9 victimes des sévices de Sedat Selim Ay. Ils et elles mènent une grève de la faim d’une semaine et tiendront un rassemblement de protestation devant le Parlement européen.
Venez les soutenir Place du Luxembourg, devant le Parlement européen, ce lundi 7 octobre de 14H00 à 16H00 !
rassemblement contre la torture

 

Turquie : Confirmation d’un décès dû aux violences policières

Ce vendredi a été rendu public le rapport d’autopsie et le rapport d’enquête concernant la mort d’Abdullah Cömet. Le jeune homme de 22 ans est décédé le 3 juin dernier au cours d’une manifestation dans la province d’Antakya (sud du pays) en soutien aux rassemblements de Taksim Square qui battaient leur plein à ce moment-là. Le département de médecine légale a confirmé hier dans ses conclusions que Cömet est décédé des suites d’un traumatisme crânien et de blessures à la tête causées par un tir de gaz lacrymogène, dont le projectile l’a heurté de plein fouet. De son côté, la gendarmerie a déclaré que les deux policiers dont le nom est mentionné dans le rapport sont actuellement interrogés en tant que témoins et non en tant que suspects. Ils ont par ailleurs déclaré avoir tiré le gaz lacrymogène à un angle supérieur à 45 degré, ce qui est clairement démenti par le rapport publié vendredi. Le Ministère de la Justice a affirmé que l’enquête allait se poursuivre.
Abduallah Cömet
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