La
répression a encore frappé à Clermont-Ferrand lors d’une occupation du
conseil municipal dans le cadre de Nuit Debout. Sur ordre du maire, la
police a expulsé les manifestants et manifestantes de la mairie à coups
de tonfa et même de taiser, lors de cette brutale évacuation un
commissaire de police a notamment été blessé. Un camarade a été arrêté
et placé en garde à vue. Cette arrestation est dans la continuité de la
répression qui s’abat sur le mouvement contre la Loi Travail et Nuit
Debout à travers toute la France.
A Clermont-Ferrand cette répression a
déjà touché un camarade qui a été arrêté lors de la première Nuit Debout
à la suite de violences policières, ce même camarade a été arrêté juste
avant la manifestation du 28 avril, vous trouverez le communiqué de la
CARA (Cellule Antifasciste Révolutionnaire d’Auvergne) concernant cette
arrestation ci-dessous. Cette répression contre des révolutionnaires
fait écho à la répression que subissent les militants et militantes qui
osent se révolter comme on l’a vu hier à Paris sur la place de la Nation
ou lors de l’expulsion de la place de la République le même soir. La
répression tend à s’intensifier de plus en plus contre ceux et celles
qui veulent aller à la vitesse supérieure : deux personnes ont ainsi été
placés en garde à vue suite au blocage du port de Gennevilliers hier et
ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.
Organisons la solidarité face à la répression !
Osons lutter ! Osons vaincre !
Communiqué de la Cara :
« Aujourd’hui, comme à notre habitude,
nous appelions à former un cortège révolutionnaire afin de participer à
la manifestation contre le projet de loi el Khomri.
Appel était donné de se rejoindre à 10h au parc de la gare, pour ensuite rejoindre les autres cortèges syndicaux et politiques réunis sur la place du 1er mai. C’est le moment qu’ont choisi les flics pour intervenir avec leur brutalité habituelle pour interpeller un de nos camarade, qui à l’heure qu’il est, est encore en garde à vue. Les chiens du patronat que sont les forces de répression ont bien entendu fait preuve, une fois encore, de la plus grande hargne dans leur entreprise réactionnaire. Notre camarade ayant été arrêté à de nombreuses reprises en raison de ses convictions révolutionnaires et déjà en attente de deux procès politiques, il risque d’être placé en détention provisoire.
La répression qui vise la CARA n’est pas anodine, c’est une violence réactionnaire qui a pour but de nous faire baisser la tête, de nous contraindre au silence et à l’inaction. Mais comment pouvons nous être silencieux face à un gouvernement qui attaque nos droits pour nous soumettre toujours un peu plus au diktat du patronat ? Comment pouvons nous nous résoudre à l’inaction face à la fascisation croissante de l’état, aux violences policières et aux tentatives d’intimidation ?
La violence, ce n’est pas la CARA comme veut le faire croire la Montagne. La violence c’est quand les cerbères de la république assassinent Wissam, c’est quand les patrons nous condamnent à une vie de galère où l’on doit bosser toujours plus pour toujours moins, c’est toutes les portes défoncées pour rien dans nos quartiers au nom de la « lutte contre le terrorisme ». La violence, c’est toutes les bombes que l’État français largue au nom de la démocratie sur les peuples du monde, c’est les famines provoquées par les guerres et les pillages que les impérialistes mènent aux quatre coins de la planète. Face à cela, nos action ne sont qu’un légitime cri de colère, une résistance qui doit s’élargir pour permettre un véritable changement de société.
L’acharnement policier contre notre camarade va dans le même sens que la répression contre les ouvriers et ouvrières de Goodyear et d’Air France, c’est une attaque contre l’ensemble des travailleurs et travailleuses et particulièrement contre celles et ceux qui décident de relever la tête.
Nous nous somme rassemblés aujourd’hui devant le commissariat de Clermont-Ferrand, en solidarité avec notre camarade, mais nous ne nous arrêterons pas là. Que les flics se le disent, nous ne nous laisserons jamais intimider car nous avons fait le choix de ne plus vivre comme des esclaves.Nous ferons payer le prix fort aux force de répression car, pour nous, résister c’est rendre coup pour coup face aux oppresseurs. Ils peuvent nous arrêter, nous enfermer, mais ils ne feront jamais taire la révolte qui gronde car nous sommes la jeunesse prolétaire, opprimée et exploitée. Cette révolte est donc ancrée en nous, elle est le fruit de ce que nous vivons au quotidien et elle sera le tombeau de nos bourreaux.
Appel était donné de se rejoindre à 10h au parc de la gare, pour ensuite rejoindre les autres cortèges syndicaux et politiques réunis sur la place du 1er mai. C’est le moment qu’ont choisi les flics pour intervenir avec leur brutalité habituelle pour interpeller un de nos camarade, qui à l’heure qu’il est, est encore en garde à vue. Les chiens du patronat que sont les forces de répression ont bien entendu fait preuve, une fois encore, de la plus grande hargne dans leur entreprise réactionnaire. Notre camarade ayant été arrêté à de nombreuses reprises en raison de ses convictions révolutionnaires et déjà en attente de deux procès politiques, il risque d’être placé en détention provisoire.
La répression qui vise la CARA n’est pas anodine, c’est une violence réactionnaire qui a pour but de nous faire baisser la tête, de nous contraindre au silence et à l’inaction. Mais comment pouvons nous être silencieux face à un gouvernement qui attaque nos droits pour nous soumettre toujours un peu plus au diktat du patronat ? Comment pouvons nous nous résoudre à l’inaction face à la fascisation croissante de l’état, aux violences policières et aux tentatives d’intimidation ?
La violence, ce n’est pas la CARA comme veut le faire croire la Montagne. La violence c’est quand les cerbères de la république assassinent Wissam, c’est quand les patrons nous condamnent à une vie de galère où l’on doit bosser toujours plus pour toujours moins, c’est toutes les portes défoncées pour rien dans nos quartiers au nom de la « lutte contre le terrorisme ». La violence, c’est toutes les bombes que l’État français largue au nom de la démocratie sur les peuples du monde, c’est les famines provoquées par les guerres et les pillages que les impérialistes mènent aux quatre coins de la planète. Face à cela, nos action ne sont qu’un légitime cri de colère, une résistance qui doit s’élargir pour permettre un véritable changement de société.
L’acharnement policier contre notre camarade va dans le même sens que la répression contre les ouvriers et ouvrières de Goodyear et d’Air France, c’est une attaque contre l’ensemble des travailleurs et travailleuses et particulièrement contre celles et ceux qui décident de relever la tête.
Nous nous somme rassemblés aujourd’hui devant le commissariat de Clermont-Ferrand, en solidarité avec notre camarade, mais nous ne nous arrêterons pas là. Que les flics se le disent, nous ne nous laisserons jamais intimider car nous avons fait le choix de ne plus vivre comme des esclaves.Nous ferons payer le prix fort aux force de répression car, pour nous, résister c’est rendre coup pour coup face aux oppresseurs. Ils peuvent nous arrêter, nous enfermer, mais ils ne feront jamais taire la révolte qui gronde car nous sommes la jeunesse prolétaire, opprimée et exploitée. Cette révolte est donc ancrée en nous, elle est le fruit de ce que nous vivons au quotidien et elle sera le tombeau de nos bourreaux.
A BAS LA REPRESSION !
A BAS LA JUSTICE DE CLASSE !
LIBEREZ NOTRE CAMARADE ! »
A BAS LA JUSTICE DE CLASSE !
LIBEREZ NOTRE CAMARADE ! »
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