Macron : un an d’attaques anti-populaires et contre la classe ouvrière
Il y a un an, Macron accédait à la présidence
française. Sa première année au pouvoir a été marquée par une offensive
permanente contre la classe ouvrière et l’ensemble des travailleuses et
travailleurs. Sa politique anti-populaire au service de la bourgeoisie
n’a épargné personne : il a commencé en s’attaquant aux APL, puis en
s’en prenant au service public, aux travailleuses et travailleurs du
rail, aux personnes âgées avec la hausse de la CSG… Il a affiché son
plus grand mépris pour le personnel hospitalier en lutte, en particulier
dans les EHPAD. Il s’en prend au système éducatif qu’il veut rendre
encore plus fermé aux classes populaires : parcoursup, loi ORE, réforme
du bac… Mais partout où Macron et ses chiens tentent leur coup de force,
il y a résistance : les cheminots et cheminotes font grève et
manifestent, les étudiants et étudiantes bloquent et occupent les
universités, les travailleuses et travailleurs de la santé se
mobilisent. Tout juste élu, Macron n’a bénéficié d’aucun état de grâce
et il a tout de suite fait face à une résistance farouche dans chaque
secteur qu’il a commencé à attaquer. Cette mobilisation rapide donne
beaucoup d’espoir concernant la suite de la lutte contre ce gouvernement
réactionnaire.
La guerre impérialiste se renforce
Représentant d’Areva pour le nucléaire en Inde,
marchand d’armes en Arabie saoudite et complice de Trump et May pour
bombarder la Syrie. Macron est le premier représentant de l’impérialisme
français, dans la droite lignée de Sarkozy et Hollande, il continue les
actes d’agression et d’occupation de la France au Moyen-Orient et en
Afrique, il représente les grands monopoles français lors de ses
déplacements pour essayer d’exporter le pire de ce que produit la
France, nucléaire et armes de guerre. Aujourd’hui, le point chaud qui
cristallise les contradictions inter-impérialistes dans le monde est la
Syrie où le régime est très fortement soutenu par l’impérialisme russe
tandis que les impérialistes occidentaux, Etats-Unis en tête, ont
largement soutenu les « rebelles » pour espérer en faire leur nouvelle
marionnette locale. La France avec Hollande a dès le début souhaité une
intervention au côté des Etats-Unis, Macron continue de marcher droit
dans cette voie considérant l’importance stratégique de la Syrie pour
l’impérialisme français dans la région. Et comme à chaque fois, les
impérialistes sèment le chaos et toujours plus d’oppression des peuples
partout où ils passent : Irak, Afghanistan, Libye…
En tant qu’internationalistes, nous avons un devoir
clair et urgent à dénoncer et combattre notre propre impérialisme, à ne
pas rester muets contre les actes d’agression de l’impérialisme français
et à l’affaiblir en menant la lutte au cœur de la bête.
Un Parti et une stratégie pour vaincre la bourgeoisie
La guerre impérialiste à l’extérieur et les
politiques anti-sociales à l’intérieur, l’offensive de la bourgeoisie se
renforce sur tous les fronts. Il faut être parfaitement conscient que
Macron est le représentant d’une classe sociale, la bourgeoisie
impérialiste et d’un système, le capitalisme au stade impérialiste. Il
ne s’agit pas juste de lutter contre le gouvernement Macron et ses
offensives, il s’agir de construire un mouvement révolutionnaire pour
balayer la classe dominante et son système. Des nombreuses luttes et
résistances qui naissent, il faut une organisation et une direction pour
ne pas voir que le court terme mais pour bien envisager la destruction
du système capitaliste.
En face de nous, nous avons une bourgeoisie
impérialiste dont l’État représentent le bras armé. Pour vaincre cette
classe dominante nous avons aussi besoin de notre Etat-major, nous avons
besoin d’un Parti communiste capable de lui faire face, capable
d’arracher le pouvoir des mains de la bourgeoisie pour construire la
pouvoir du prolétariat. La bourgeoisie s’accroche au pouvoir par tous
les moyens, elle ne le lâchera jamais pacifiquement et seule la violence
révolutionnaire peut permettre de mettre fin au capitalisme et de
construire le socialisme.
La stratégie du prolétariat pour prendre le pouvoir
doit être celle de la Guerre Populaire Prolongée. Qu’est-ce que nous
entendons par là ? Nous disons que les éléments les plus déterminés du
prolétariat doivent être organisés dans un Parti communiste fortement
discipliné, qu’ils doivent unir avec eux tous les secteurs en lutte
contre ce système à travers un large Front révolutionnaire et qu’ils
doivent préparer le renversement de la bourgeoisie par la violence
révolutionnaire. Ce processus ne pourra qu’être prolongé, le prolétariat
devra construire son pouvoir petit à petit, morceau par morceau en
prenant le pouvoir les armes à la main. Le Parti, le Front
révolutionnaire et une Force combattante sont les trois outils pour
mener jusqu’à son terme cette stratégie révolutionnaire qu’est la Guerre
Populaire Prolongée.
Dès aujourd’hui, renforçons le Parti, établissons le
plus largement notre Front pour donner une orientation révolutionnaire à
toutes les luttes en cours et à venir contre le gouvernement
réactionnaire. Développons une réelle combativité révolutionnaire pour
faire face au puissant ennemi que nous avons en face de nous : la
bourgeoisie impérialiste et ses forces de répression.
Prolétaires de tous les pays, unissons-nous !
Nous n’avons rien d’autre à perdre que nos chaînes ! Nous avons un monde à gagner !
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