Monday, February 4, 2019

greve en France - Gilets jaunes et maoistes

FRANCIA: Llamamiento a la huelga general el 5 febrero. 

 
 
Depuis la mi-janvier, des syndicats (notamment de la CGT), ont lancé des appels à la grève pour le 5 février. Dans le contexte du mouvement de masse des Gilets Jaunes et des attaques répétées du gouvernement sur celles et ceux qui se révoltent et sur leurs conditions de vie et de travail, cet appel n’est pas surprenant. Cependant, son ampleur a beaucoup augmenté lorsqu’il a été rejoint ouvertement par des collectifs de Gilets Jaunes. A moins d’une semaine du 5 février, ce sont désormais de nombreux groupes, qu’ils soient issus des syndicats ou du mouvement, qui appellent à la grève. Plus encore, la nature de la grève du 5 février a été poussée vers l’avant par les Gilets Jaunes, qui appellent à la grève générale illimitée !
Cet appel est juste et la volonté de le prolonger l’est encore plus. Alors que le mouvement des Gilets Jaunes dure depuis Novembre, il est clair qu’il a effectivement pris la forme d’une lutte prolongée. Dans ce temps, il s’est lui même transformé, avec notamment l’abandon après les premières semaines des éléments les plus ouvertement bourgeois du mouvement. On n’entend plus les centrales patronales des transports ! On ne voit plus les dirigeants de magasins dont les commerces ont été bloqués par les groupes de Gilets Jaunes ! Sur les plateaux télés, les élus bourgeois de droite et d’extrême-droite se taisent et n’assument pas la direction du mouvement par peur des violences, et ils se contentent alors de s’opposer par principe à Macron !
Dans les méthodes mêmes de ce mouvement, le passage à la grève est un tournant. En effet, pour les éléments bourgeois qui avaient plutôt soutenu la lutte contre les taxes, la grève est impossible, ils ne peuvent pas eux-mêmes bloquer la production et l’accepter reviendrait pour eux à se tirer une balle dans le pied. De l’autre côté au contraire, pour le prolétariat et son cœur qui a le rôle central dans la production, la classe ouvrière, la grève est un puissant levier tactique s’il est bien manié. Bloquer le pays en partant de la production, c’est une évolution majeure des méthodes d’organisation du mouvement des Gilets Jaunes, qui se rattache de plus en plus clairement à une classe. Tout cela prouve une chose : la lutte prolongée a déterminé les éléments les plus prolétariens à adopter de nouvelles méthodes de lutte, des méthodes spécifiquement de classe, comme la grève.
Il faut appuyer sur ce point : ce qui sera déterminant, ce n’est pas que la journée du 5 février, mais c’est ses suites et sa prolongation dans le temps. L’appel à la grève a été suivi par de nombreux syndicats, et repris de manière enthousiaste. Cela rappelle les tentatives d’UL et UD syndicales à lier leurs luttes à celles des Gilets Jaunes à la fin de l’année dernière. En plus de l’appel de la CGT et de l’appel des Gilets Jaunes, dans les colonies de l’État français, comme en Martinique/Matinik le 5 février sera aussi une journée de grève anniversaire des grandes grèves générales contre la vie chère et la pwofitasyon qui avaient eu lieu en 2009 pendant 44 jours. La CGTM, premier syndicat de l’île, dénonce les accords non-tenus par le gouvernement. Cela montre bien l’intensification du niveau général des luttes dans l’État français. De leur côté, les centrales des syndicats de conciliation se tiennent elles en retrait, comme des chiens de garde.
Nous ne le répéterons jamais assez : on a raison de se révolter, et il est juste d’être aux côtés des masses en lutte. Nous construisons dans ce mouvement nos outils pour la révolution, et le passage du mouvement de masse actuel à la grève générale ouvre des possibilités de lutte nouvelles pour intensifier la dynamique.
 
Toutes et tous en grève le 5 février !
Osons lutter, osons vaincre !

FRANCIA: Mas de 14.000 manifestantes en París en la XII jornada de lucha de los Chalecos Amarillos.





 

correovermello-noticias
París, 03.02.19
Desafiando el frío intenso y a las fuerzas represivas desplegadas por el régimen oligárquico frances, mas de 14.000 personas se manifestaron en la capital, contra la violencia policial y el uso de armas de guerra en la represión. Muchos de los manifestantes llevaban vendas en homenaje a los mas de un centenar de heridos por las balas de goma, granadas aturdidoras y lacrimógenos usados por los CRS.
Es evidente que los datos del Ministerio del Interior de participación en todo el país, 17.000 manifestantes, son patrañas ridículas y ningún observador serio hace caso de los mismos.
"Macron Dimisión","El pueblo es el que manda"" La policía son los terroristas "  fueron las consignas mas coreadas por los manifestantes, hombres, mujeres, jóvenes y mayores  indignados frente a la represión gubernamental.
Al termino de la gran manifestación  en la Plaza de la República, fueron atacados por las fuerzas represivas, con disparos de gases lacrimógenos y granadas aturdidoras, viviendose escenas de gran violencia que según testimonios que recoge la prensa "no viera algo semejante". Se dan cifras de mas de medio centenar de detenciones.
En Bordeaux, se reportan mas de doce detenciones tras desatarse una violenta batalla entre manifestantes y fuerzas represivas en la Rue du Loup, se han incendiado vehículos (algunos por efecto de los disparos policiales) y las CRS han disparado granadas, pelotas de goma LBD y gases lacrimógenos.
Se estima en mas de 5.000 los manifestantes, fuentes de los bomberos hablan de multiples heridos por la represión.
En Valence (sureste) una gran manifestación, de aproximadamente 8.000 personas, recorrió las calles de la localidad que permanecia paralizada, comercio cerrados, así  como edificios oficiales, custodiados por gendarmes armados, por orden del prefecto.
Se reportan marchas de chalecos amarillos motoristas, así como acciones de peajes gratis. Esta nueva jornada de lucha ha llevado a un nuevo nivel la denuncia de la violencia represiva del Estado.








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