Jaune, le journal pour gagner !
Pour fêter
cet Acte IX, des GJ de plusieurs villes de France ont décidé de faire
exister leurs positions au sein du mouvement par le biais d’un journal
papier et numérique (jaune.noblogs.org). Ces positions, elles sont
celles de la victoire, contre une vie trop chère pour être vécue.
Pour
fêter cet Acte IX, des GJ de plusieurs villes de France ont décidé de
faire exister leurs positions au sein du mouvement par le biais d’un
journal papier et numérique (https://jaune.noblogs.org). Ces positions, elles sont celles de la victoire, contre une vie trop chère pour être vécue.
Vous pouvez trouver le journal papier dans les manifs, dans les AG,
sur les ronds-points. S’il n’y en a pas dans votre coin et que vous
souhaitez participer à la diffusion de ce contenu, on a plusieurs
solutions. Le journal à télécharger, trouvable sur le site
jaune.noblogs.org, est en format A3 (https://jaune.noblogs.org/files/2019/01/Jaune1-web.pdf),
ce qui n’est pas simple pour l’impression. Donc on va faire un format
A4 pour les gens qui souhaitent le diffuser par leurs propres moyens.
Ensuite, pour celles et ceux qui voudraient avoir les exemplaires papier
qu’on a fait imprimer, vous nous écrivez et on s’arrange ensemble. Du
point de vue financier, nous avons également besoin de soutien pour
sortir la seconde édition. Pareil écrivez-nous, on a pas encore de
cagnotte leetchi à se faire voler ...
Nous faisons d’ores et déjà un appel à contribution pour la seconde
édition de jaune. Si le premier numéro cherchait à aborder des questions
du mouvement de façon générale, on préfère quand ça parle d’une
situation concrète. Donc on est en quête de récits de lutte à diffuser
sur le site et dans le journal papier. La seule ligne éditoriale qu’on
a, c’est l’extension et l’approfondissement du mouvement, contre tout ce
qui nous fait obstacle pour en finir avec cette vie de galère.
On vous donne un aperçu avec l’édito du N°1 :
"Gagner. Cela peut paraître ambitieux pour celui qui n’a pas
participé au mouvement des Gilets Jaunes. Les voitures tournent à
l’essence, nous on carbure à l’ambition. Depuis le 17 novembre, nous
sommes des centaines de milliers à passer à l’action. On se rencontre
sur les ronds-points, on s’organise pour bloquer l’économie, on se
défend ensemble contre la police en manifestation. On n’a jamais vu une
telle détermination des « gens de rien »
depuis des lustres. Et on ne compte pas s’arrêter là. Ce journal, c’est
pour ça. C’est pour continuer. Et surtout, c’est pour gagner. Mais
gagner quoi ? Ou plutôt jusqu’où ?
Personne n’est en mesure d’y répondre mais nous prenons le parti de ne
pas brider nos ambitions. Nous sommes pour l’extension et
l’approfondissement du mouvement, contre une vie trop chère pour être
vécue. Qu’il rentre dans le quotidien de tous les gens qui galèrent dans
ce pays. Qu’il déborde des frontières de la France sans aucune
modération, comme c’est déjà le cas en Belgique, en Allemagne, en
Espagne, en Irak, au Soudan etc.
Pour cela, le mouvement n’a pas besoin de direction. Bien au contraire, ce que les politiciens appellent « orientation »,
qu’elle soit nationaliste, confusionniste, citoyenniste ou raciste,
c’est une façon de canaliser la révolte, d’en écraser certains avant
d’écraser tout le monde, pour que les bourges continuent à se gaver.
Dans ce journal, on cherche plutôt à savoir comment on peut rendre ce
mouvement moins contrôlable et plus fort qu’il ne l’est déjà. Comment on
développe des solidarités avec tous les prolos sans exception pour
tenir ensemble contre cette vie misérable ?
On y discute des stratégies de lutte, comme la grève ou encore le
blocage, mais aussi des manœuvres ennemies, en particulier de la
répression qui nous frappe et de la réponse pratique qu’on doit fournir
pour ne laisser personne sur le carreau.
On voit la presse, la classe politique et les patrons s’époumoner pour diviser le mouvement. Ils crient « casseurs », « violence », « terroristes ».
Ils n’ont que ça à la bouche pour nous dissuader de lutter, et ce qui
est magique, c’est que leur tour ne fonctionne pas. On ne va pas pour
autant dire que tout est rose dans ce qu’on vit depuis deux mois.
L’engagement est exigeant, les vautours sont à l’affût, nos galères de
fin de mois sont toujours là et l’horizon qu’on nous promet ressemble à
un film apocalyptique. Nous refusons ce futur et c’est pour cette raison
qu’on bricole les moyens d’en finir. On en propose quelques uns dans
les pages qui suivent. Jaune, le journal pour gagner."
On vous souhaite une bonne manif et on espère à très vite !
Jaune, le journal pour gagner
Pour fêter
cet Acte IX, des GJ de plusieurs villes de France ont décidé de faire
exister leurs positions au sein du mouvement par le biais d’un journal
papier et numérique (jaune.noblogs.org). Ces positions, elles sont
celles de la victoire, contre une vie trop chère pour être vécue.
Pour
fêter cet Acte IX, des GJ de plusieurs villes de France ont décidé de
faire exister leurs positions au sein du mouvement par le biais d’un
journal papier et numérique (https://jaune.noblogs.org). Ces positions, elles sont celles de la victoire, contre une vie trop chère pour être vécue.
Vous pouvez trouver le journal papier dans les manifs, dans les AG, sur les ronds-points. S’il n’y en a pas dans votre coin et que vous souhaitez participer à la diffusion de ce contenu, on a plusieurs solutions. Le journal à télécharger, trouvable sur le site jaune.noblogs.org, est en format A3 (https://jaune.noblogs.org/files/2019/01/Jaune1-web.pdf), ce qui n’est pas simple pour l’impression. Donc on va faire un format A4 pour les gens qui souhaitent le diffuser par leurs propres moyens. Ensuite, pour celles et ceux qui voudraient avoir les exemplaires papier qu’on a fait imprimer, vous nous écrivez et on s’arrange ensemble. Du point de vue financier, nous avons également besoin de soutien pour sortir la seconde édition. Pareil écrivez-nous, on a pas encore de cagnotte leetchi à se faire voler ...
Nous faisons d’ores et déjà un appel à contribution pour la seconde édition de jaune. Si le premier numéro cherchait à aborder des questions du mouvement de façon générale, on préfère quand ça parle d’une situation concrète. Donc on est en quête de récits de lutte à diffuser sur le site et dans le journal papier. La seule ligne éditoriale qu’on a, c’est l’extension et l’approfondissement du mouvement, contre tout ce qui nous fait obstacle pour en finir avec cette vie de galère.
On vous donne un aperçu avec l’édito du N°1 :
"Gagner. Cela peut paraître ambitieux pour celui qui n’a pas participé au mouvement des Gilets Jaunes. Les voitures tournent à l’essence, nous on carbure à l’ambition. Depuis le 17 novembre, nous sommes des centaines de milliers à passer à l’action. On se rencontre sur les ronds-points, on s’organise pour bloquer l’économie, on se défend ensemble contre la police en manifestation. On n’a jamais vu une telle détermination des « gens de rien » depuis des lustres. Et on ne compte pas s’arrêter là. Ce journal, c’est pour ça. C’est pour continuer. Et surtout, c’est pour gagner. Mais gagner quoi ? Ou plutôt jusqu’où ? Personne n’est en mesure d’y répondre mais nous prenons le parti de ne pas brider nos ambitions. Nous sommes pour l’extension et l’approfondissement du mouvement, contre une vie trop chère pour être vécue. Qu’il rentre dans le quotidien de tous les gens qui galèrent dans ce pays. Qu’il déborde des frontières de la France sans aucune modération, comme c’est déjà le cas en Belgique, en Allemagne, en Espagne, en Irak, au Soudan etc.
Pour cela, le mouvement n’a pas besoin de direction. Bien au contraire, ce que les politiciens appellent « orientation », qu’elle soit nationaliste, confusionniste, citoyenniste ou raciste, c’est une façon de canaliser la révolte, d’en écraser certains avant d’écraser tout le monde, pour que les bourges continuent à se gaver. Dans ce journal, on cherche plutôt à savoir comment on peut rendre ce mouvement moins contrôlable et plus fort qu’il ne l’est déjà. Comment on développe des solidarités avec tous les prolos sans exception pour tenir ensemble contre cette vie misérable ? On y discute des stratégies de lutte, comme la grève ou encore le blocage, mais aussi des manœuvres ennemies, en particulier de la répression qui nous frappe et de la réponse pratique qu’on doit fournir pour ne laisser personne sur le carreau.
On voit la presse, la classe politique et les patrons s’époumoner pour diviser le mouvement. Ils crient « casseurs », « violence », « terroristes ». Ils n’ont que ça à la bouche pour nous dissuader de lutter, et ce qui est magique, c’est que leur tour ne fonctionne pas. On ne va pas pour autant dire que tout est rose dans ce qu’on vit depuis deux mois. L’engagement est exigeant, les vautours sont à l’affût, nos galères de fin de mois sont toujours là et l’horizon qu’on nous promet ressemble à un film apocalyptique. Nous refusons ce futur et c’est pour cette raison qu’on bricole les moyens d’en finir. On en propose quelques uns dans les pages qui suivent. Jaune, le journal pour gagner."
On vous souhaite une bonne manif et on espère à très vite !
Jaune, le journal pour gagner
Vous pouvez trouver le journal papier dans les manifs, dans les AG, sur les ronds-points. S’il n’y en a pas dans votre coin et que vous souhaitez participer à la diffusion de ce contenu, on a plusieurs solutions. Le journal à télécharger, trouvable sur le site jaune.noblogs.org, est en format A3 (https://jaune.noblogs.org/files/2019/01/Jaune1-web.pdf), ce qui n’est pas simple pour l’impression. Donc on va faire un format A4 pour les gens qui souhaitent le diffuser par leurs propres moyens. Ensuite, pour celles et ceux qui voudraient avoir les exemplaires papier qu’on a fait imprimer, vous nous écrivez et on s’arrange ensemble. Du point de vue financier, nous avons également besoin de soutien pour sortir la seconde édition. Pareil écrivez-nous, on a pas encore de cagnotte leetchi à se faire voler ...
Nous faisons d’ores et déjà un appel à contribution pour la seconde édition de jaune. Si le premier numéro cherchait à aborder des questions du mouvement de façon générale, on préfère quand ça parle d’une situation concrète. Donc on est en quête de récits de lutte à diffuser sur le site et dans le journal papier. La seule ligne éditoriale qu’on a, c’est l’extension et l’approfondissement du mouvement, contre tout ce qui nous fait obstacle pour en finir avec cette vie de galère.
On vous donne un aperçu avec l’édito du N°1 :
"Gagner. Cela peut paraître ambitieux pour celui qui n’a pas participé au mouvement des Gilets Jaunes. Les voitures tournent à l’essence, nous on carbure à l’ambition. Depuis le 17 novembre, nous sommes des centaines de milliers à passer à l’action. On se rencontre sur les ronds-points, on s’organise pour bloquer l’économie, on se défend ensemble contre la police en manifestation. On n’a jamais vu une telle détermination des « gens de rien » depuis des lustres. Et on ne compte pas s’arrêter là. Ce journal, c’est pour ça. C’est pour continuer. Et surtout, c’est pour gagner. Mais gagner quoi ? Ou plutôt jusqu’où ? Personne n’est en mesure d’y répondre mais nous prenons le parti de ne pas brider nos ambitions. Nous sommes pour l’extension et l’approfondissement du mouvement, contre une vie trop chère pour être vécue. Qu’il rentre dans le quotidien de tous les gens qui galèrent dans ce pays. Qu’il déborde des frontières de la France sans aucune modération, comme c’est déjà le cas en Belgique, en Allemagne, en Espagne, en Irak, au Soudan etc.
Pour cela, le mouvement n’a pas besoin de direction. Bien au contraire, ce que les politiciens appellent « orientation », qu’elle soit nationaliste, confusionniste, citoyenniste ou raciste, c’est une façon de canaliser la révolte, d’en écraser certains avant d’écraser tout le monde, pour que les bourges continuent à se gaver. Dans ce journal, on cherche plutôt à savoir comment on peut rendre ce mouvement moins contrôlable et plus fort qu’il ne l’est déjà. Comment on développe des solidarités avec tous les prolos sans exception pour tenir ensemble contre cette vie misérable ? On y discute des stratégies de lutte, comme la grève ou encore le blocage, mais aussi des manœuvres ennemies, en particulier de la répression qui nous frappe et de la réponse pratique qu’on doit fournir pour ne laisser personne sur le carreau.
On voit la presse, la classe politique et les patrons s’époumoner pour diviser le mouvement. Ils crient « casseurs », « violence », « terroristes ». Ils n’ont que ça à la bouche pour nous dissuader de lutter, et ce qui est magique, c’est que leur tour ne fonctionne pas. On ne va pas pour autant dire que tout est rose dans ce qu’on vit depuis deux mois. L’engagement est exigeant, les vautours sont à l’affût, nos galères de fin de mois sont toujours là et l’horizon qu’on nous promet ressemble à un film apocalyptique. Nous refusons ce futur et c’est pour cette raison qu’on bricole les moyens d’en finir. On en propose quelques uns dans les pages qui suivent. Jaune, le journal pour gagner."
On vous souhaite une bonne manif et on espère à très vite !
Jaune, le journal pour gagner
On l’a tiré à 15000 exemplaires comme le premier. Il sera disponible sur les différents points GJ en France dans le courant de la semaine et bien sûr dans toutes les manifs de l’acte XVI !
Mais bien sûr, sa diffusion dépend aussi de vous donc les personnes motivées pour le diffuser, contactez-nous.
Bon on va pas faire long alors on vous propose l’édito du numéro 2, le lien vers le journal en version A3. N’hésitez pas à parcourir le site jaune.noblogs.org qui a été mis à jour.
Dans ce numéro 2, on fait des propositions concrètes en dernière page pour renforcer le mouvement. Nous souhaitons vos avis concernant ces propositions, et vos retours si jamais vous pratiquez déjà des actions qui y ressemblent.
Nous sommes toujours en quête de récits de lutte. C’est la meilleure façon pour qu’on puisse se faire une vision d’ensemble du mouvement et y intervenir pour son extension et son approfondissement.
Edito Jaune n°2 :
La première saison des gilets jaunes s’achève. Nous entrons dans la seconde avec appréhension : le mouvement tiendra-t-il ? Le pouvoir macronien, de son côté, a montré sa capacité d’adaptation et de résistance. Pour l’instant, lui aussi, bien qu’amoché, tient.Mais cette confrontation avec le petit César est aussi une forme d’illusion. Nous n’y remporterons aucune victoire définitive, ce n’est qu’un méchant de fin de niveau, comme dans un jeu-vidéo.
Sous la surface de ce gouvernement, des forces bien plus grandes que le mauvais duo comique Macron-Benalla sont à l’œuvre. La puissance des possédants, les capitalistes, nous n’avons fait que l’effleurer. C’est déjà énorme. Le capital est un système immense et fragile. L’effleurer suffit presque à l’enrhumer tant il craint les courants d’airs.
Et la bourrasque approche : nous ne sommes pas des experts en économie, mais tout indique qu’une nouvelle crise économique couve. Gardons nous de faire des prévisions précises. Mais disons que la fébrilité qui règne aujourd’hui chez les boursicoteurs pue l’accès de fièvre. Le système claque des dents. Les États bandent des muscles bien faiblards, se préparent au choc comme ils en ont l’habitude depuis dix ans, en essayant de grappiller encore un peu de nos retraites, notre chômage, nos salaires. Ils font du teasing pour leur prochain film et leur saga commence franchement à nous lasser parce qu’on perd toujours à la fin.
Macron ne veut rien lâcher pour une raison simple : il a dans son dos le mur des riches. Un mur de film d’horreur, bourré de dents, de mâchoires acérées qui claquent … Car un peu partout sur ce globe, c’est leur place que les bourges défendent. S’en prendre à leur profit, c’est accélérer encore l’arrivée de la crise économique, dans laquelle toutes les ruines sont possibles y compris celles des plus gros. Mais le capitalisme, c’est une bête qu’on ne peut pas se contenter de blesser. Si on ne l’achève pas, elle viendra nous le faire comprendre. Pensons à la crise mondiale de 2008 et la cure d’austérité qui l’a suivie … Ironiquement, c’est grâce à elle qu’on est ensemble dans la rue aujourd’hui ! Pour y mettre fin.
Allons jusqu’au bout de nos ambitions, elles sont belles, elles sont à la hauteur des efforts que nous déployons. Nous voulons en finir avec ce qui nous exploite et nous opprime. Nous voulons rire le cœur léger. Ne plus nous gâcher l’existence dans le chagrin d’un boulot sans horizon. Ne plus enchaîner ces petits matins gris, seuls devant BFM, avant de partir à l’usine ou au bureau ou rester entre des murs trop proches – car où peut aller un chômeur désargenté, un retraité isolé ? Nous voulons VIVRE.
Notre mouvement est condamné à sortir de l’enfance. A s’endurcir, tenir sur la durée. Ce n’est pas nous qui le décidons, c’est l’ogre en face qui attend un faux pas pour nous bouffer tout cru. Ce numéro de JAUNE, à la différence du premier, aura donc un ton un peu plus sombre. Nous y parlons de prison, de répression, de nos difficultés aussi, et du deuil nécessaire de nos illusions. Le combat continue comme nous le rappellent les lettres de nos camarades emprisonnés au quatre coin de la France.
Libérons-les, libérons-nous. Nous sommes déterminés. Les Gilets Jaunes triompheront.
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