parti communiste maoiste france
02/06/2019
Notre Parti s’est engagé à plusieurs reprises dans la
défense de celles et ceux qui, car révolutionnaires, sont des cibles
pour les réactionnaires. Nous défendons comme la nôtre la cause de
Georges Ibrahim Abdallah, prisonnier politique communiste dans les
geôles de l’État français depuis 35 ans. Nous nous tenons aux côtés de
toutes les victimes des violences policières, du harcèlement dans les
quartiers et des attaques et meurtres racistes commis par les flics.
Nous avons été témoins des arrestations massives, des emprisonnements,
des mutilations du mouvement des Gilets Jaunes infligés par les chiens
de garde de l’État. La réaction fout en taule et tue, comme Adama Traoré
en 2016, ou comme cette résidente du quartier de Noailles à Marseille,
décédée à 80 ans à la suite de l’explosion d’une grenade tirée par la
police lors des manifestations Gilets Jaunes en décembre dernier. Nous
avons connu et connaîtront la répression de l’État bourgeois français,
et nous la voyons tous les jours à l’œuvre.
Les vieux États, leurs milices officielles comme la
police, et leurs milices officieuses comme certains paramilitaires
mercenaires, n’hésitent pas à engager leur force de frappe contre celles
et ceux qui luttent. De l’emprisonnement aux pratiques très communes de
disparition forcée, partout à travers le monde les réactionnaires
tentent d’attaquer les éléments les plus déterminés afin de briser la
volonté révolutionnaire. Ils utilisent les stratagèmes et les méthodes
les plus abjects pour faire se tenir en place le prolétariat, pour
intimider celles et ceux qui osent lutter.
Cette vérité vaut partout où la bourgeoisie commande,
et où elle poursuit et persécute celles et ceux qui s’élèvent contre
son autorité. Dans le monde entier, et spécialement dans les contextes
de guerre populaire comme nous les voyons aujourd’hui, les
réactionnaires intensifient leurs efforts pour mettre hors d’état de
nuire quiconque est en travers de leur chemin. Nous nous sommes engagés
en Novembre dernier à défendre fermement les prisonniers politiques
révolutionnaires et à honorer la mémoire de celles et ceux que la
réaction a fait disparaître, et ce, mondialement.
Le 30 janvier, Randy Felix Malayao, consultant du
NDFP (Front National Démocratique des Philippines) a été tué brutalement
aux Philippines dans un bus par un homme armé qui a immédiatement
disparu avec un complice. Ce meurtre et son mode opératoire ont tout
d’un assassinat, un assassinat politique. La police nationale des
Philippines accuse l’Armée Populaire (NPA) du meurtre, une absurdité qui
vise à couvrir les véritables responsables, agents du gouvernement de
Duterte. Les prisonniers politiques des Philippines se sont élevés
contre ces fausses accusations contre l’Armée Populaire.
Cet exemple nous rappelle la politique inflexible des
réactionnaires lorsque leur pouvoir est contesté par celui des masses :
la terreur de la bourgeoisie sur les masses populaires. Cependant, nous
avons de nombreux exemples dans les luttes révolutionnaires héroïques,
et plus particulièrement dans les guerres populaires menées par les
Partis Communistes, qui prouvent que cette politique de la bourgeoisie
est vouée à l’échec. En assassinant, l’État bourgeois n’intimide pas, il
enflamme les masses à l’attaque des responsables des tueries !
Solidarité de classe avec tous ceux que les réactionnaires ont fait disparaître !
Osons lutter, osons vaincre !
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