Sunday, February 3, 2019

France - apres que l’Assemblée Nationale vote la loi anti-manifestation les Gilets jaunes defilent contre les violences policières et la répression

la cause du peuple



Le week-end du 2 février, des milliers de Gilets Jaunes ont encore une fois pris la rue. Cette fois ci, c’était plus précisément pour dénoncer les violences policières. Plus de 5500 personnes à Valence, et bien d’autres ailleurs.
Depuis le début du mouvement des Gilets Jaunes, plusieurs centaines de manifestantes et manifestants ont été gravement blessés, 14 personnes sont décédées, et les cas de violences policières se comptent en centaines voire en milliers.
Les lanceurs de balle de défense censés être utilisés en cloche et à distance réglementaire avec sommation, ont été tirés plus de 9200 fois par les flics depuis Novembre. Ils ont causé à de nombreuses personnes des mutilations. Leur utilisation a été maintenue hier par le Conseil d’Etat.
Tout cela montre une violence policière extrême, et une lutte contre ces violences. Elle rappelle la lutte contre les violences policières quotidiennes subies dans les quartiers populaires et les banlieues en général, où la BAC et les brigades d’intervention se prennent pour des cow-boys et martyrisent, violent et tuent sans conséquence.

Tous unis, nous devons lutter contre les violences policières ! Autodéfense populaire !

L’Assemblée Nationale vote la loi anti-manifestation

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La criminalisation des révoltées et révoltés continue dans l’Etat français. Poussée par la droite, l’extrême-droite et la majorité de Macron, le droit de manifester a été attaqué dans la nuit du 30 au 31 janvier.
Désormais, l’administration (le préfet) pourra désigner individuellement des interdictions de manifester, avec des critères larges. Braver cet interdit exposera les personnes concernées à six mois d’emprisonnement et 7 500 € d’amendes. En plus de ça, les manifestantes et manifestants se couvrant le visage commettront désormais un délit, puni par 1 an de prison et 15 000 € d’amende. Plus que ça, il faudra pouvoir fournir des “motifs légitimes” pour se justifier. Une personne arrêtée et ne pouvant pas se justifier sera donc présumée coupable.
Cette nouvelle loi a été dénoncée largement par l’ensemble des organismes d’observation des libertés, car elle est une attaque dangereuse sur le droit de manifester. Le gouvernement s’enfonce dans le marasme, et réagit au mouvement de masse contre lui avec un virage sécuritaire.

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