Après la violente répression policière ciblant des
manifestant·e·s qui s’opposaient à un rassemblement d’extrême-droite à
Kassel le 20 juillet, un·e des manifestant·e·s a été harcelé·e par des
fonctionnaires du Verfassungsschutz (service de renseignement de l’état
allemand). La marche d’extrême-droite qui a rassemblé 120 personnes
célébrait l’assassinat du politicien Walter Lübcke, ciblé pour ses
positions favorables à l’immigration. Des milliers de
contre-manifestant·e·s s’étaient rassemblé·e·s, dont 16 ont tenté de
bloquer l’avancement de la marche en faisant un sit-in. La police a
violemment brisé le blocage à l’aide de coups et de gaz poivré. Plus
tard, au moins un·e des activistes s’est fait suivre par des
fonctionnaires du Verfassungsschutz. Ceux-ci lui ont fait savoir qu’ils
connaissaient son adresse et son numéro de téléphone. Ils lui ont
également proposé de l’argent en échange d’informations et de
coopération. Durant plusieurs jours, les fonctionnaires ont appelé
l’activiste régulièrement.
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