Gisèle Halimi est décédée ce mardi 28 juillet 2020 à l’âge de 93 ans.
Elle était une avocate militante féministe et anti colonialiste
franco-tunisienne. Elle est notamment restée célèbre pour avoir défendu
en 1972, lors du procès de Bobigny, une jeune femme accusée d’avortement
illégal après avoir subi un viol, procès au cours duquel elle avait
obtenu la relaxe de la jeune femme inculpée.
Bien avant cela, dans les années 1950, Gisèle Halimi s’était déjà engagée, en tant qu’avocate, dans la défense des militants algériens du Front National de Libération, contre le colonialisme français. Elle avait également défendu la militante Djamila Boupacha, qui avait subi viol et tortures de la part de soldats français.
Dans les années 1980, en défendant deux femmes victimes de viol, elle a contribué à changer le statut pénal du viol dans le droit de l’État français, le faisant passer de délit à crime.
Si Gisèle Halimi s’est par la suite engagée dans la politique bourgeoise aux côtés de François Mitterrand, elle aura néanmoins contribué des années 1950 aux années 1980 au long combat contre l’impérialisme et pour les droits des femmes.
Bien avant cela, dans les années 1950, Gisèle Halimi s’était déjà engagée, en tant qu’avocate, dans la défense des militants algériens du Front National de Libération, contre le colonialisme français. Elle avait également défendu la militante Djamila Boupacha, qui avait subi viol et tortures de la part de soldats français.
Dans les années 1980, en défendant deux femmes victimes de viol, elle a contribué à changer le statut pénal du viol dans le droit de l’État français, le faisant passer de délit à crime.
Si Gisèle Halimi s’est par la suite engagée dans la politique bourgeoise aux côtés de François Mitterrand, elle aura néanmoins contribué des années 1950 aux années 1980 au long combat contre l’impérialisme et pour les droits des femmes.
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