Le 25 août 1944, Paris était libéré à la suite d’une
insurrection de 6 jours. A cette occasion, La Cause du Peuple commémore
la lutte héroïque de la classe ouvrière dans l’état Français, ainsi que
de tous les progressistes qui l’ont accompagné. Elle commémore également
la lutte antifasciste et révolutionnaire qui à eu lieu dans toute
l’Europe et rappel à nos mémoires tous ceux qui sont morts pour la
libération de l’humanité entière. C’est le Parti Communiste, qui dirige
les FTP-MOI, (intégrés aux Forces Françaises de l’intérieur) qui
appellera à l’insurrection alors que les forces alliées avaient prévues
de contourner Paris, que les allemands auraient utilisés comme défense
pour embourber ces derniers. Sans le Parti Communiste et la Résistance,
Paris aurait probablement fini comme Varsovie ou Berlin, et les forces
impérialistes américaines auraient pu occuper le territoire de la même
façon que le fût par la suite ce qui deviendra la République Fédérale
Allemande, l’Allemagne « de l’Ouest ».
L’insurrection de Paris est présentée souvent comme « Bataille de Paris », sorte d’apothéose de la victoire des alliées, avec l’entrée du général Leclerc dans la ville. On oublie souvent la résistance, en particulier celle dirigée par le PCF et ses organisations armées ou non, au coté de toutes les forces anti-allemandes et patriotes, le pouvoir populaire qui s’est construit. La classe ouvrière des pays occupés et dominés par les forces fascistes à partout mené la résistance et la libération nationale, dirigée quasi-exclusivement par les Partis Communistes.
La Cause du Peuple propose plusieurs livres à lire à ce sujet
Les Bataillons de la Jeunesse, Albert Ouzoulias,
Albert Ouzoulias, le fameux Colonel André nous raconte dans ce livre l’histoire héroïque des jeunes communistes qui fondent en 1941 les Bataillons de la Jeunesse, au cœur de la lutte de la classe ouvrière et de son avant garde contre l’occupation, depuis le jour même de la défaite. On y vois le long et difficile apprentissage de la clandestinité d’organisations révolutionnaires qui n’y était pas préparé. Le livre montre le point de vue d’un résistant communiste sur l’évolution de la résistance armée, des premières attaques menées par la Jeunesses Communiste d’Ile de France, aux maquis des Vosges ou du Limousin, jusqu’à l’insurrection nationale. L’auteur est membre du PCF révisionniste quand parait le livre, en 1967. Il ne mentionne à aucun moment l’idée de prise du pouvoir ou du socialisme. Il retranscrit l’idéologie du PCF à une époque ou, déjà, ce dernier avait abandonné l’idée de révolution. Le livre aurait gagné à retranscrire le mouvement de masse après la libération et les débats politiques qui agitaient le PCF de l’époque, ainsi que le rôle et l’intervention de l’Internationale Communiste. Toutefois le livre est un incontournable pour connaître un peu mieux les résistants et résistantes dans l’État Français.
La résistance communiste Allemande, Thierry Derbent
Thierry Derbent, militant communiste marxiste-léniniste, nous offre une recherche historique sur une question peu abordée : La résistance communistes en Allemagne. Derbent nous raconte l’histoire du KPD, Parti Communiste Allemand, et des actes de résistance de la classe ouvrière sous sa direction. Il raconte les rafles, les arrestations, les restructurations et les durs combats du Parti contre la Gestapo. Il raconte l’héroïque histoire de l’Internationale Communiste, du Parti International clandestin, qui s’est constitué dans les camps, à partir de militants et militantes communistes, soldats de l’armée Rouge, progressistes, antifascistes, juifs et juives. Si le livre nous en apprend énormément sur la résistance en dehors des groupes adulés par la bourgeoisie (et à l’influence marginale), l’auteur semble parfois exagérer la puissance de la résistance, oublie les débats politiques pour se concentrer sur l’aspect purement militaire. Un livre qui nous plonge dans un aspect oublié de la lutte contre le fascisme.
De la Résistance à la guerre civile en Grèce, Joëlle Fontaine
En Grèce, la guerre civile qui dure de 1944 à 1946 marque profondément le pays. Elle structure politiquement la gauche jusqu’à aujourd’hui. L’on suit l’histoire du minuscule KKE qui prend en main la résistance, fonde l’EAM, front de masse, et de l’Armée Populaire, qui se construit petit à petit. Le livre est intéressant : on y vois la construction de premières « bases rouges » dans les campagnes, le développement de la lutte armée, la résistance des ouvriers, des ouvrières et de leurs syndicats dans les villes, la direction du Parti du prolétariat sur les différentes classes révolutionnaires. On y voit ensuite la réalité impérialiste des prétendus « démocrates, antifascistes » Anglais et Américains, qui utilisent les anciens collaborateurs pour liquider les révolutionnaires. Malgré les poncifs anti-soviétiques qui font principalement porter la défaite à Staline et au marxisme-léninisme, on à un livre qui ouvre de bonnes perspectives sur la lutte révolutionnaire en Grèce.
L’insurrection de Paris est présentée souvent comme « Bataille de Paris », sorte d’apothéose de la victoire des alliées, avec l’entrée du général Leclerc dans la ville. On oublie souvent la résistance, en particulier celle dirigée par le PCF et ses organisations armées ou non, au coté de toutes les forces anti-allemandes et patriotes, le pouvoir populaire qui s’est construit. La classe ouvrière des pays occupés et dominés par les forces fascistes à partout mené la résistance et la libération nationale, dirigée quasi-exclusivement par les Partis Communistes.
La Cause du Peuple propose plusieurs livres à lire à ce sujet
Les Bataillons de la Jeunesse, Albert Ouzoulias,
Albert Ouzoulias, le fameux Colonel André nous raconte dans ce livre l’histoire héroïque des jeunes communistes qui fondent en 1941 les Bataillons de la Jeunesse, au cœur de la lutte de la classe ouvrière et de son avant garde contre l’occupation, depuis le jour même de la défaite. On y vois le long et difficile apprentissage de la clandestinité d’organisations révolutionnaires qui n’y était pas préparé. Le livre montre le point de vue d’un résistant communiste sur l’évolution de la résistance armée, des premières attaques menées par la Jeunesses Communiste d’Ile de France, aux maquis des Vosges ou du Limousin, jusqu’à l’insurrection nationale. L’auteur est membre du PCF révisionniste quand parait le livre, en 1967. Il ne mentionne à aucun moment l’idée de prise du pouvoir ou du socialisme. Il retranscrit l’idéologie du PCF à une époque ou, déjà, ce dernier avait abandonné l’idée de révolution. Le livre aurait gagné à retranscrire le mouvement de masse après la libération et les débats politiques qui agitaient le PCF de l’époque, ainsi que le rôle et l’intervention de l’Internationale Communiste. Toutefois le livre est un incontournable pour connaître un peu mieux les résistants et résistantes dans l’État Français.
La résistance communiste Allemande, Thierry Derbent
Thierry Derbent, militant communiste marxiste-léniniste, nous offre une recherche historique sur une question peu abordée : La résistance communistes en Allemagne. Derbent nous raconte l’histoire du KPD, Parti Communiste Allemand, et des actes de résistance de la classe ouvrière sous sa direction. Il raconte les rafles, les arrestations, les restructurations et les durs combats du Parti contre la Gestapo. Il raconte l’héroïque histoire de l’Internationale Communiste, du Parti International clandestin, qui s’est constitué dans les camps, à partir de militants et militantes communistes, soldats de l’armée Rouge, progressistes, antifascistes, juifs et juives. Si le livre nous en apprend énormément sur la résistance en dehors des groupes adulés par la bourgeoisie (et à l’influence marginale), l’auteur semble parfois exagérer la puissance de la résistance, oublie les débats politiques pour se concentrer sur l’aspect purement militaire. Un livre qui nous plonge dans un aspect oublié de la lutte contre le fascisme.
De la Résistance à la guerre civile en Grèce, Joëlle Fontaine
En Grèce, la guerre civile qui dure de 1944 à 1946 marque profondément le pays. Elle structure politiquement la gauche jusqu’à aujourd’hui. L’on suit l’histoire du minuscule KKE qui prend en main la résistance, fonde l’EAM, front de masse, et de l’Armée Populaire, qui se construit petit à petit. Le livre est intéressant : on y vois la construction de premières « bases rouges » dans les campagnes, le développement de la lutte armée, la résistance des ouvriers, des ouvrières et de leurs syndicats dans les villes, la direction du Parti du prolétariat sur les différentes classes révolutionnaires. On y voit ensuite la réalité impérialiste des prétendus « démocrates, antifascistes » Anglais et Américains, qui utilisent les anciens collaborateurs pour liquider les révolutionnaires. Malgré les poncifs anti-soviétiques qui font principalement porter la défaite à Staline et au marxisme-léninisme, on à un livre qui ouvre de bonnes perspectives sur la lutte révolutionnaire en Grèce.
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