Le capitalisme, analysé par Marx, qui est devenu
l’impérialisme comme l’a par la suite analysé Lénine, continue de
traverser une crise économique profonde et de la décharger sur les
prolétaires et les peuples du monde. Les capitalistes parlent de
«reprise», mais la seule chose qui reprend est la course au profit, à la
richesse et à l’armement. Pour les prolétaires et les masses
populaires, nous avons le chômage, la précarité, l’exploitation et
l’esclavage, la pauvreté, le vol de matières premières et de ressources
énergétiques, la dévastation de l’environnement et des territoires.
Contre cette situation, les prolétaires et les masses
populaires se rebellent dans les pays impérialistes comme dans les pays
opprimés par l’impérialisme. Aux rébellions des prolétaires et des
peuples opprimés, les bourgeoisies impérialistes et les classes
dominantes qui leurs sont asservies dans les pays opprimés par
l’impérialisme, opposent la répression et les massacres. Les États
deviennent toujours plus réactionnaires et fascistes. Les prolétaires et
les peuples résistent et développent leurs luttes et leurs guerres
populaires pour affirmer que la révolution est la tendance principale.
Les bourgeoisies impérialistes et les États
réactionnaires qui leur sont asservis intensifient les contentions
inter-impérialistes, déclenchent des guerres commerciales et des guerres
interposées, ravivent la tendance à une nouvelle guerre mondiale de
partage. À la guerre impérialiste ne peut être opposée que la
transformation de la guerre impérialiste en guerre civile
révolutionnaire et le développement à l’échelle internationale des
guerres populaires.
Sur la route de la révolution s’oppose au sein du
mouvement ouvrier et populaire la voie du réformisme, la voie suivie par
les révisionnistes et les sociaux-démocrates pour favoriser la
réconciliation avec les gouvernements et les États impérialistes et
faciliter la réalisation de leurs plans. Devant la crise du réformisme,
de la social-démocratie et du révisionnisme, de nouvelles forces
électorales populistes s’avancent dans l’intérêt de la bourgeoisie et
des États impérialistes, utilisant la démagogie réactionnaire pour
diviser les masses et les attacher au wagon de la classe dominante. Le
populisme nourrit le fascisme et le néo nazisme.
Les communistes et les prolétaires avancés
travaillent à ce que la rébellion des masses puisse se transformer en
révolution gagnante – la démocratie nouvelle dans les pays opprimés par
l’impérialisme en marche vers le socialisme et la révolution
prolétarienne et socialiste dans les pays impérialistes en marche vers
le communisme.
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