Comme
chaque année, l'assemblé générale des actionnaires du groupe Michelin
se tiendra à Clermont-Ferrand en cette fin du mois de Mai. Comme tous
les ans, le bal des parasites pourra se vautrer dans un luxe bien
habituel tout en discutant de l'avenir de l'entreprise, c'est à dire de
ses 113 400 travailleurs répartis en 18 pays.
Le palmarès Michelin, c'est un bénéfice
de 1127 milliards d'euros pour 2013, de quoi arroser grassement les
actionnaires qui ont de beaux jours devant eux.
Pour les ouvriers et les ouvrières, la
réalité est tout autre, Michelin n'est pas synonyme de petits fours, de
banquets, de luxe et de dividendes fabuleux. Pour les hommes et les
femmes qui travaillent dans les usines du groupe, le quotidien c'est les
conditions de travail dégradantes, les 3/8, les accidents et les
blessures dus aux manquements à la sécurité et à l'accélération des
cadences.
Pour un travailleur, le bibendum, c'est
la répression syndicale, les salaires de misères, les licenciements
comme à Joué les Tours (706 licenciement) ou à Budapest (fermeture de
l'usine d'ici 2015).
Pour les peuples, Michelin c'est hier
comme aujourd'hui, le symbole personnifié de l'exploitation et de
l'impérialisme. Hier dans les plantations d'Hévéa en «Indochine»,
aujourd'hui avec le lancement de l'usine de Kandigai dans l’État Indien
du Tamil Nadu ; projet qui est un véritable crime contre les populations
locales.
Pour résumé, l'entreprise Clermontoise,
c'est des lendemains radieux pour une minorité de parasites, et
l'exploitation, l’oppression et l'impérialisme pour des centaines de
milliers de travailleurs et travailleuses.
Pourtant, ce ne sont pas les
actionnaires qui produisent les richesses du groupe, au contraire, ces
derniers ne sont que les profiteurs. Les usines, ce ne sont pas les
patrons qui les font tourner, ce sont les ouvriers, les hommes et les
femmes qui tous les jours s'esquintent et se tuent à la tâche pour des
salaires ne permettant même pas de vivre dignement. Les actionnaires ont
besoin de notre travail, car la plus-value qui assure leur train de vie
luxueux est tachée du sang et de la sueur des prolétaires. Les
travailleurs eux, n'ont pas besoin des patrons qui ne jouent aucun rôle
dans le processus de production ; les usines, c’est nous qui les faisons
tourner, les richesses c'est nous qui les produisons !
Mais quand les ouvriers et ouvrières se
révoltent contre les licenciements, les mauvaises conditions de travail
ou pour réclamer une augmentation de salaire permettant simplement de
survire, les patrons font appel à l’État, et les flics interviennent
bien vite pour défendre les intérêts de la bourgeoisie. Quoi de plus
normal quand on sait qu’aujourd'hui le gouvernement qui gère l’État
n'est que le servile représentant des intérêts du patronat. Cette
situation peut et doit changer, mais pour cela, nul besoin d'aller voter
comme cherche à nous le faire croire l'ensemble des partis réformistes.
Pour changer cette société il n'y a
qu'une solution : mettre le pouvoir entre les mains des travailleurs et
travailleuses. C'est eux et eux seuls qui ont la force de jeter à bas le
vieux monde capitaliste pour construire une société, où les parasites,
comme ceux réunis en cette fin mai à Clermont-Ferrand, ne pourront
imposer leur dictature à l'immense majorité du peuple !
A BAS LES PATRONS PARASITES !
LA CLASSE OUVRIERE DOIT S'ORGANISER !
C'EST ELLE QUI PRODUIT LES RICHESSES ,C'EST A ELLE DE DIRIGER LA SOCIETE !
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