[Et cela n'est-il pas, au fond, applicable à tous les pays occidentaux ; n'est-il pas ce que l'on appelle, parfois, le FASCISME MODERNE - voire carrément post-moderne (l'expression "fascisme moderne" vient de la Gauche prolétarienne des années 1970, la Guerre froide, la Chine de Mao, "l'heure des brasiers", "le fond de l'air est rouge", bref l'eau a coulé sous les ponts...), genre, bien capable de nous mettre une femme métisse lesbienne comme porte-parole ou sergent-recruteur ou icône (y compris involontaire) de l'une ou l'autre de ses saloperies ?!! (on a déjà bien une féministe fille de lamberto qui cite Marx à tort et à travers et se fait reprendre par papa, LOL ! on pourrait même dans un sens citer Ivana Hoffmann, tuée au Rojava début 2015 et mise en avant – à son cadavre défendant sans doute – pour exalter l'engagement rojaviste comme "révolution intersectionnelle totale" face à la "barbarie patriarcale islamo-fasciste" aux dépens des milliers d'autres tué-e-s de cette effroyable guerre, dans les rangs rojavistes... ET EN FACE, sous les bombes de la coalition, parmi la population "pro-Daesh" – "Raqqa, cette ville de réacs comme Lyon"... – ou en tout cas prise entre deux feux, avec au bout du compte un tiers de la Syrie sous protectorat impérialiste occidental...)]
“Le fascisme américain est sa propre création sui generis. Il n'est pas explicitement antisémite comme pouvait l'être le nazisme [on pourrait même dire qu'il n'est... rien, pas même raciste, et surtout pas fasciste, officiellement !], mais il partage avec lui bon nombre de caractéristiques.
Il autorise même,
parfois, des personnes noires ou brunes à agir comme ses porte-paroles.
Le sheriff David Clarke en est un bon exemple, comme l'est le gouverneur
Bobby Jindal.
Ce qui le définit uniquement
est le concept d'identité nationale et d'exceptionnalisme américain,
principalement exprimé à travers une militarisation toujours croissante.
Il révise les atrocités du passé américain, ou produit des
justifications pour elles, y compris et tout particulièrement pour les
horreurs de l'époque actuelle.
On peut le voir aisément dans la
justification des bombardements atomiques sur le Japon ("préservation de
vies américaines"), de la période de l'esclavage ("tout le monde le
faisait à l'époque", ou tenter d'en minimiser les crimes), ou encore de
l'actuelle "Guerre contre la Terreur" ("c'est notre boulot de faire la
police dans le monde et de combattre les terroristes !").
En particulier, le fascisme
américain dans son étape actuelle justifie ses atrocités par la guerre
contre trois principaux ennemis, raciaux ou politiques :
1) Le soi-disant "extrémisme islamique". Cibler et traiter les musulmans (voire les sikhs...) comme des terroristes.
2) Les gangs et les "criminels". Les cibles sont ici les personnes noires ou latines. Ceci inclut aussi bien les maras
que les "extrémistes identitaires noirs", et les traite comme des
ennemis combattants sur un champ de bataille. La soi-disant lutte contre
les gangs et la criminalité est aussi ce qui justifie la solution
militaire au "problème de l'immigration illégale".
3) Le communisme et
l'anarchisme. Ceci couvre un champ très large. Ce combat est
principalement mené par les groupes suprématistes blancs et les polices
locales. Mais déjà le FBI et le DHS commencent à être impliqués, ciblant
des organisateurs, lançant des charges pénales ridicules contre eux, et
les enfermant dans des batailles judiciaires qui les empêchent de mener
leurs luttes.
Il existe un ensemble d'ouvrages destinés aux militaires d'infanterie, rédigés par un vétéran du Vietnam du nom d'H.J. Poole.
Son discours est que les États-Unis sont actuellement face à un nouveau
type de guerre, une "Guerre de 4e Génération", et ses ouvrages ne
contiennent pas seulement des solutions tactiques pour vaincre cette
"nouvelle menace", mais aussi un très haut niveau d'endoctrinement
politique fasciste. Il détaille longuement chacun des trois "ennemis de
l'Amérique" et quelles stratégiques le gouvernement, les militaires et
les citoyens doivent adopter pour les vaincre. Ces ouvrages exercent une
grande influence sur les forces armées et cela peut être vu dans les
récents efforts du régime Trump pour "stopper l'immigration illégale",
entre autres choses.
Lorsque vous voyez un
rassemblement pro-Trump dont les participants acclament le bombardement
de pays musulmans, l'enfermement de prisonniers politiques de gauche ou
la rétention des immigrants, vous devez savoir que toutes ces personnes
sont des fascistes américains.
Non, cela n'a pas commencé avec Trump et ne finira pas avec lui. À moins que nous ne fassions quelque chose.
C'est pourquoi il nous faut
parvenir à construire un puissant front uni rassemblant tous les
éléments émancipateurs de la société, avec une direction révolutionnaire
cohérente.
La seule façon de mettre fin
à cela est de nous engager dans une transformation fondamentale de la
société par tous les moyens que nous avons entre les mains.”
Un militant communiste local.
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