Hier soir, à l’occasion du 1er mai 2019, Journée
internationale des travailleurs et des travailleuses, les
révolutionnaires ont agi dans les rues du centre-ville de Montréal pour
commémorer le centenaire de la Grève générale de Winnipeg.
Dès les premiers instants du rassemblement au Square Phillips, les policiers de la ville de Montréal ont saisi l’entièreté des drapeaux rouges qui gisaient au sol, avant même qu’ils ne soient distribués aux manifestants et aux manifestantes. En agissant ainsi, les forces de l’ordre ont réactualisé une pratique anticommuniste qui était monnaie courante à Montréal jusque dans les années 1950. Pour la bourgeoisie et son appareil de répression, le drapeau rouge est le symbole de la révolte, de la révolution et de la lutte du peuple pour le pouvoir. Sa propagation dans les rues de la métropole constitue à leurs yeux une menace et un affront intolérables.
Le contingent rouge s’est tout de même déployé dans la rue. Face à lui s’est dressé un effroyable cordon d’agents anti-émeute de la Sûreté du Québec pour lui bloquer le passage vers le Nord, sans compter l’encerclement général dont il faisait l’objet. C’était un déploiement policier presque jamais observé auparavant dans des circonstances similaires. Malgré cet effort d’intimidation, après un puissant discours livré par un camarade, quelques dizaines de manifestants et de manifestantes ont engagé une marche vers le Sud en entonnant La Varsovienne.
Le dispositif policier a continué de barrer le chemin au contingent à la moindre occasion. En dépit de ses manœuvres de répression et contre toutes attentes, une grande barricade, constituée de cônes oranges et d’équipement de signalisation, a été érigée et enflammée au cœur d’un chantier de construction sur la rue Sainte-Catherine. Un feu de grande envergure s’est développé sur cette artère commerciale, attirant l’attention de plusieurs passants qui tendaient l’oreille à un discours revendicatif adressé à la foule au même moment. Des grenades fumigènes rouges ont été activées dans tous les sens, désorganisant les forces de l’ordre, et permettant ainsi à l’action de se dérouler et aux manifestants et manifestantes de prendre la fuite.
Cette année, il était impératif pour les militants et les militantes du mouvement révolutionnaire canadien de mener une action combative forte pour faire vivre, dans la rue, sous les yeux de tous et de toutes, l’héritage de la Grève générale de Winnipeg. En mai 1919, une forme embryonnaire de pouvoir ouvrier a vu le jour au pays: pendant six semaines, les travailleurs et les travailleuses ont contrôlé leur ville. Hélas, ils ont été vaincus. La bourgeoisie a gagné l’affrontement et cette expérience marquante de notre mouvement a pris fin.
Malgré tout, aujourd’hui, les militants et les militantes d’avant-garde reprennent une proposition que les ouvriers de Winnipeg ont courageusement soumise, il y a cent ans, à tout le prolétariat canadien: tenter de monter vers le pouvoir!
Oui, souvenons-nous que ces ouvriers ont posé une question essentielle à leurs frères et sœurs de classe, une question dont nous connaissons aujourd’hui la réponse, mais que nous devons encore révéler à tous les travailleurs et à toutes les travailleuses:
Qu’est-ce qui se dresse entre nous et le pouvoir?
Qu’est-ce qui nous sépare du socialisme?
La réaction! L’État bourgeois!
Aujourd’hui, nous sommes peu nombreux et nombreuses à reprendre le flambeau révolutionnaire. Mais n’oublions pas que le pays est composé d’une vaste majorité de prolétaires. Alors quand nous serons des milliers à nous emparer de cette proposition de montée vers le pouvoir, enfin, il nous sera possible d’écraser ce qui fait obstacle à la direction ouvrière de la production.
À tous les ennemis du peuple: l’avenir appartient aux millions d’exploités d’un océan à l’autre! Les révolutionnaires n’en sont ni à leur première action combative ni à leur dernière!
Vive la révolution communiste!
Longue vie au PCR!
Dès les premiers instants du rassemblement au Square Phillips, les policiers de la ville de Montréal ont saisi l’entièreté des drapeaux rouges qui gisaient au sol, avant même qu’ils ne soient distribués aux manifestants et aux manifestantes. En agissant ainsi, les forces de l’ordre ont réactualisé une pratique anticommuniste qui était monnaie courante à Montréal jusque dans les années 1950. Pour la bourgeoisie et son appareil de répression, le drapeau rouge est le symbole de la révolte, de la révolution et de la lutte du peuple pour le pouvoir. Sa propagation dans les rues de la métropole constitue à leurs yeux une menace et un affront intolérables.
Le contingent rouge s’est tout de même déployé dans la rue. Face à lui s’est dressé un effroyable cordon d’agents anti-émeute de la Sûreté du Québec pour lui bloquer le passage vers le Nord, sans compter l’encerclement général dont il faisait l’objet. C’était un déploiement policier presque jamais observé auparavant dans des circonstances similaires. Malgré cet effort d’intimidation, après un puissant discours livré par un camarade, quelques dizaines de manifestants et de manifestantes ont engagé une marche vers le Sud en entonnant La Varsovienne.
Le dispositif policier a continué de barrer le chemin au contingent à la moindre occasion. En dépit de ses manœuvres de répression et contre toutes attentes, une grande barricade, constituée de cônes oranges et d’équipement de signalisation, a été érigée et enflammée au cœur d’un chantier de construction sur la rue Sainte-Catherine. Un feu de grande envergure s’est développé sur cette artère commerciale, attirant l’attention de plusieurs passants qui tendaient l’oreille à un discours revendicatif adressé à la foule au même moment. Des grenades fumigènes rouges ont été activées dans tous les sens, désorganisant les forces de l’ordre, et permettant ainsi à l’action de se dérouler et aux manifestants et manifestantes de prendre la fuite.
Cette année, il était impératif pour les militants et les militantes du mouvement révolutionnaire canadien de mener une action combative forte pour faire vivre, dans la rue, sous les yeux de tous et de toutes, l’héritage de la Grève générale de Winnipeg. En mai 1919, une forme embryonnaire de pouvoir ouvrier a vu le jour au pays: pendant six semaines, les travailleurs et les travailleuses ont contrôlé leur ville. Hélas, ils ont été vaincus. La bourgeoisie a gagné l’affrontement et cette expérience marquante de notre mouvement a pris fin.
Malgré tout, aujourd’hui, les militants et les militantes d’avant-garde reprennent une proposition que les ouvriers de Winnipeg ont courageusement soumise, il y a cent ans, à tout le prolétariat canadien: tenter de monter vers le pouvoir!
Oui, souvenons-nous que ces ouvriers ont posé une question essentielle à leurs frères et sœurs de classe, une question dont nous connaissons aujourd’hui la réponse, mais que nous devons encore révéler à tous les travailleurs et à toutes les travailleuses:
Qu’est-ce qui se dresse entre nous et le pouvoir?
Qu’est-ce qui nous sépare du socialisme?
La réaction! L’État bourgeois!
Aujourd’hui, nous sommes peu nombreux et nombreuses à reprendre le flambeau révolutionnaire. Mais n’oublions pas que le pays est composé d’une vaste majorité de prolétaires. Alors quand nous serons des milliers à nous emparer de cette proposition de montée vers le pouvoir, enfin, il nous sera possible d’écraser ce qui fait obstacle à la direction ouvrière de la production.
À tous les ennemis du peuple: l’avenir appartient aux millions d’exploités d’un océan à l’autre! Les révolutionnaires n’en sont ni à leur première action combative ni à leur dernière!
Vive la révolution communiste!
Longue vie au PCR!
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