★ Discours prononcé avant le départ de la manifestation ★
« Salutations à tous les camarades qui sont présents ce soir pour le 1er mai 2019.
Avant de débuter l’allocution, je voudrais dire que jusqu’aux années 1950, la police de Montréal a toujours, chaque 1er mai, saisi les drapeaux rouges des ouvriers et des ouvrières qui manifestaient. Pour la police de Montréal, le drapeau rouge est un symbole de révolution, de révolte et de lutte légitime du peuple. Sa crainte la plus importante, c’est de voir le drapeau rouge se propager dans les rues de Montréal.
Aujourd’hui, le 1er mai, comme à chaque jour, des centaines de millions de travailleurs et de travailleuses à travers le monde se sont rendus dans les usines, dans les commerces, dans les bureaux, sur les chantiers, dans les entrepôts, dans les écoles, les hôpitaux, les hôtels, les mines, les forêts, les serres, les terres et les fermes, sur les routes, sur les chemins de fer et sur les océans pour produire, transformer, fabriquer, soigner, éduquer les enfants, et ont organisé la vie en commun du monde entier.
Aujourd’hui, le 1er mai, comme à chaque jour, des millions de prolétaires, comme nous, comme nous tous et toutes, de manière invisible, sans l’avoir choisi, sans l’avoir voulu, sans l’accepter, ont opéré le transfert honteux des richesses de la majorité populaire qui produit vers la minorité bourgeoise qui s’enrichit. Sans l’avoir voulu, sans l’avoir choisi, on a opéré ce transfert de richesses qui est la loi invisible du capitalisme.
Aujourd’hui, le 1er mai, des milliers et des milliers de travailleurs et de travailleuses ont quand même poursuivi l’effort d’éclaircissements et d’explications que des générations entières de militants ouvriers ont fait dans le passé. Et ça pour révéler, pour comprendre, pour expliquer et pour combattre ce honteux transfert invisible de richesses qu’on appelle l’exploitation capitaliste.
C’est pourquoi aujourd’hui, le 1er mai, des milliers et des millions de travailleurs et de travailleuses à travers le monde ont marché, ont manifesté, ont fait grève, ont tenu des assemblées, ont tenu des rassemblements et ont lancé des actions combatives pour résister à l’exploitation capitaliste et pour enlever des mains de la bourgeoisie la domination qu’elle exerce sur le monde.
C’est pourquoi aussi, il y a exactement 100 ans ce printemps, la classe ouvrière de Winnipeg au Manitoba, syndiquée et non syndiquée, canadienne et immigrante, anglophone et francophone, s’unissait dans une grève générale pour combattre la dictature économique de la bourgeoisie dans cette ville de l’Ouest canadien. Cette grève a eu une grande répercussion dans notre histoire à nous, dans l’histoire de la classe ouvrière canadienne.
Malheureusement, trop de travailleurs et de travailleuses impliqués actuellement dans le mouvement ouvrier considèrent cette grève et ce genre de mouvement comme une relique du passé, comme un souvenir, comme un simple souvenir. Nous aimons, c’est certain, nous souvenir, mais nous avons surtout des projets pour le présent et pour l’avenir. La lutte de la classe ouvrière pour une véritable démocratie populaire, pour le socialisme et pour la disparition de l’exploitation capitaliste, elle est à venir; elle est devant nous. Le mouvement prolétarien est le mouvement de demain. Les grandes contradictions de l’économie, les défis de la vie en commun et les progrès dans le domaine des connaissances et de la culture ne pourront être résolus sans le socialisme, sans la socialisation des moyens de production dans le pouvoir populaire des producteurs et des productrices, et sans une démocratie révolutionnaire qui organisera la disparition des classes sociales et du pouvoir minoritaire de la bourgeoisie.
Nous sommes donc des milliers à conserver le souvenir de la Grève générale de Winnipeg de 1919, mais aussi de la Révolution d’Octobre en Russie, de la fondation et de l’existence du Parti communiste canadien, de la lutte antifasciste partout dans le monde, de la résistance héroïque en Europe, de la guerre populaire en Chine, des victoires en Indochine, en Afrique, au Moyen-Orient, à Cuba et en Amérique latine contre l’impérialisme, des immenses mouvements de masse des cinquante dernières années qui vont du Quartier latin à Paris en 1968 jusqu’au Soudan et en Algérie en 2019.
Mais – et ce mais est ce qui compte le plus – nous sommes des dizaines de fois plus nombreux et nombreuses encore! Que dis-je! Des centaines de fois plus nombreux et nombreuses encore! Que dis-je! Des milliers de fois plus nombreux et nombreuses encore, à regarder vers l’avant et à lutter de toutes nos forces et de toutes les façons possibles pour une société sans classes, une société égalitaire et libre dont le nom historique existe! C’est un nom qui est connu! Ce nom-là est le communisme!
Vive le prolétariat international! Vive le prolétariat de Montréal! Vive le prolétariat du Québec! Vive le prolétariat du Canada!
Que vive longtemps le souvenir de la Grève générale de Winnipeg!
Que vive longtemps le 1er mai et les 1er mai révolutionnaires à venir!
Vive le Parti communiste révolutionnaire! »
« Salutations à tous les camarades qui sont présents ce soir pour le 1er mai 2019.
Avant de débuter l’allocution, je voudrais dire que jusqu’aux années 1950, la police de Montréal a toujours, chaque 1er mai, saisi les drapeaux rouges des ouvriers et des ouvrières qui manifestaient. Pour la police de Montréal, le drapeau rouge est un symbole de révolution, de révolte et de lutte légitime du peuple. Sa crainte la plus importante, c’est de voir le drapeau rouge se propager dans les rues de Montréal.
Aujourd’hui, le 1er mai, comme à chaque jour, des centaines de millions de travailleurs et de travailleuses à travers le monde se sont rendus dans les usines, dans les commerces, dans les bureaux, sur les chantiers, dans les entrepôts, dans les écoles, les hôpitaux, les hôtels, les mines, les forêts, les serres, les terres et les fermes, sur les routes, sur les chemins de fer et sur les océans pour produire, transformer, fabriquer, soigner, éduquer les enfants, et ont organisé la vie en commun du monde entier.
Aujourd’hui, le 1er mai, comme à chaque jour, des millions de prolétaires, comme nous, comme nous tous et toutes, de manière invisible, sans l’avoir choisi, sans l’avoir voulu, sans l’accepter, ont opéré le transfert honteux des richesses de la majorité populaire qui produit vers la minorité bourgeoise qui s’enrichit. Sans l’avoir voulu, sans l’avoir choisi, on a opéré ce transfert de richesses qui est la loi invisible du capitalisme.
Aujourd’hui, le 1er mai, des milliers et des milliers de travailleurs et de travailleuses ont quand même poursuivi l’effort d’éclaircissements et d’explications que des générations entières de militants ouvriers ont fait dans le passé. Et ça pour révéler, pour comprendre, pour expliquer et pour combattre ce honteux transfert invisible de richesses qu’on appelle l’exploitation capitaliste.
C’est pourquoi aujourd’hui, le 1er mai, des milliers et des millions de travailleurs et de travailleuses à travers le monde ont marché, ont manifesté, ont fait grève, ont tenu des assemblées, ont tenu des rassemblements et ont lancé des actions combatives pour résister à l’exploitation capitaliste et pour enlever des mains de la bourgeoisie la domination qu’elle exerce sur le monde.
C’est pourquoi aussi, il y a exactement 100 ans ce printemps, la classe ouvrière de Winnipeg au Manitoba, syndiquée et non syndiquée, canadienne et immigrante, anglophone et francophone, s’unissait dans une grève générale pour combattre la dictature économique de la bourgeoisie dans cette ville de l’Ouest canadien. Cette grève a eu une grande répercussion dans notre histoire à nous, dans l’histoire de la classe ouvrière canadienne.
Malheureusement, trop de travailleurs et de travailleuses impliqués actuellement dans le mouvement ouvrier considèrent cette grève et ce genre de mouvement comme une relique du passé, comme un souvenir, comme un simple souvenir. Nous aimons, c’est certain, nous souvenir, mais nous avons surtout des projets pour le présent et pour l’avenir. La lutte de la classe ouvrière pour une véritable démocratie populaire, pour le socialisme et pour la disparition de l’exploitation capitaliste, elle est à venir; elle est devant nous. Le mouvement prolétarien est le mouvement de demain. Les grandes contradictions de l’économie, les défis de la vie en commun et les progrès dans le domaine des connaissances et de la culture ne pourront être résolus sans le socialisme, sans la socialisation des moyens de production dans le pouvoir populaire des producteurs et des productrices, et sans une démocratie révolutionnaire qui organisera la disparition des classes sociales et du pouvoir minoritaire de la bourgeoisie.
Nous sommes donc des milliers à conserver le souvenir de la Grève générale de Winnipeg de 1919, mais aussi de la Révolution d’Octobre en Russie, de la fondation et de l’existence du Parti communiste canadien, de la lutte antifasciste partout dans le monde, de la résistance héroïque en Europe, de la guerre populaire en Chine, des victoires en Indochine, en Afrique, au Moyen-Orient, à Cuba et en Amérique latine contre l’impérialisme, des immenses mouvements de masse des cinquante dernières années qui vont du Quartier latin à Paris en 1968 jusqu’au Soudan et en Algérie en 2019.
Mais – et ce mais est ce qui compte le plus – nous sommes des dizaines de fois plus nombreux et nombreuses encore! Que dis-je! Des centaines de fois plus nombreux et nombreuses encore! Que dis-je! Des milliers de fois plus nombreux et nombreuses encore, à regarder vers l’avant et à lutter de toutes nos forces et de toutes les façons possibles pour une société sans classes, une société égalitaire et libre dont le nom historique existe! C’est un nom qui est connu! Ce nom-là est le communisme!
Vive le prolétariat international! Vive le prolétariat de Montréal! Vive le prolétariat du Québec! Vive le prolétariat du Canada!
Que vive longtemps le souvenir de la Grève générale de Winnipeg!
Que vive longtemps le 1er mai et les 1er mai révolutionnaires à venir!
Vive le Parti communiste révolutionnaire! »
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