Depuis l’apparition de ce qu’on a appelé le «
Nous, communistes, analysons toute situation en tenant compte des grandes contradictions qui la sous-tendent. Globalement, la contradiction principale qui détermine l’évolution des choses à l’échelle internationale et affecte les diverses contradictions qui se manifestent dans une région donnée est celle qui oppose l’impérialisme aux masses opprimées. Par conséquent, il est impératif pour les communistes de se ranger du côté des opprimées en lutte contre l’impérialisme. S’agissant de la Syrie, c’est aussi le point de départ de notre analyse. Comme communistes, nous nous opposons résolument à quelque intervention américaine que ce soit contre la Syrie. Les interventions étrangères visant à renverser des régimes dictatoriaux ont toujours empiré la situation là où elles prétendaient l’améliorer.
Tout en inscrivant leur action dans ce cadre plus global, les communistes ne sont pas inattentifs aux particularités locales dans les régions du monde ciblées par l’impérialisme. Contrairement à certains, nous n’appuyons pas automatiquement ni inconditionnellement les régimes antipopulaires qui finissent occasionnellement par être la cible de l’impérialisme. S’il ne saurait être question d’appuyer une force armée comme l’ASL qui est clairement financée, manipulée et instrumentalisée par le camp impérialiste (contrairement encore là à certains «
Le fait est qu’à ce stade, ce sont les menaces posées par l’ennemi qui ont forcé le régime de Bachar el-Assad à adopter une position anti-impérialiste. Au départ, les soulèvements qui se sont produits en Syrie recelaient une part certaine d’authenticité; leur caractère spontané et désorganisé a toutefois fait en sorte que le gouvernement a su facilement les écraser. Dès lors, ce sont les milices armées par le camp impérialiste qui ont pris le dessus. Plusieurs aspirent encore néanmoins à lutter à la fois contre l’impérialisme et le régime de Bachar el-Assad, afin que le peuple syrien puisse s’autodéterminer.
Tout comme ce fut le cas en Irak, où il était possible de s’opposer à l’agression impérialiste sans pour autant endosser la politique de Saddam Hussein, il est possible actuellement de dire NON aux manœuvres impérialistes sans que cela exige de soutenir le régime baasiste. Dans le contexte actuel, il est probable que la seule issue envisageable à court terme se trouve du côté du processus enclenché à Genève pour un règlement négocié qui respecte le droit à l’autodétermination du peuple syrien, comme le propose l’opposition de gauche syrienne. Par ailleurs, nous reconnaissons également le droit du peuple kurde de se battre pour sa propre autodétermination et son droit à l’autonomie régionale.
En fin de compte, une véritable solution à long terme pour l’émancipation des masses populaires de Syrie exigerait l’organisation et le déclenchement d’une guerre populaire révolutionnaire qui attaquerait l’impérialisme et les classes réactionnaires locales et établirait un régime révolutionnaire pour le socialisme et le communisme.
printemps arabe», la Syrie est devenue une véritable zone de guerre. D’un côté, le régime baasiste dirigé par Bachar el-Assad; de l’autre, le camp insurrectionnel dominé par la prétendue «
Armée syrienne libre» (ASL). Dans le contexte des soulèvements qui ont secoué le monde arabe, la situation qui prévaut en Syrie semble avoir causé pas mal de confusion au sein du mouvement communiste. Alors que les États-Unis sont à pied d’œuvre pour intervenir directement dans ce pays et renverser le régime el-Assad comme ils l’ont fait naguère en Afghanistan et en Irak (bien que leurs plans aient été temporairement contrecarrés par les initiatives diplomatiques de la Russie), il importe de dissiper toute confusion.
Nous, communistes, analysons toute situation en tenant compte des grandes contradictions qui la sous-tendent. Globalement, la contradiction principale qui détermine l’évolution des choses à l’échelle internationale et affecte les diverses contradictions qui se manifestent dans une région donnée est celle qui oppose l’impérialisme aux masses opprimées. Par conséquent, il est impératif pour les communistes de se ranger du côté des opprimées en lutte contre l’impérialisme. S’agissant de la Syrie, c’est aussi le point de départ de notre analyse. Comme communistes, nous nous opposons résolument à quelque intervention américaine que ce soit contre la Syrie. Les interventions étrangères visant à renverser des régimes dictatoriaux ont toujours empiré la situation là où elles prétendaient l’améliorer.
Tout en inscrivant leur action dans ce cadre plus global, les communistes ne sont pas inattentifs aux particularités locales dans les régions du monde ciblées par l’impérialisme. Contrairement à certains, nous n’appuyons pas automatiquement ni inconditionnellement les régimes antipopulaires qui finissent occasionnellement par être la cible de l’impérialisme. S’il ne saurait être question d’appuyer une force armée comme l’ASL qui est clairement financée, manipulée et instrumentalisée par le camp impérialiste (contrairement encore là à certains «
socialistes» qui l’ont encensée), nous n’ignorons pas non plus les contradictions internes en Syrie et ne prétendons aucunement que le régime baasiste soit authentiquement populaire.
Le fait est qu’à ce stade, ce sont les menaces posées par l’ennemi qui ont forcé le régime de Bachar el-Assad à adopter une position anti-impérialiste. Au départ, les soulèvements qui se sont produits en Syrie recelaient une part certaine d’authenticité; leur caractère spontané et désorganisé a toutefois fait en sorte que le gouvernement a su facilement les écraser. Dès lors, ce sont les milices armées par le camp impérialiste qui ont pris le dessus. Plusieurs aspirent encore néanmoins à lutter à la fois contre l’impérialisme et le régime de Bachar el-Assad, afin que le peuple syrien puisse s’autodéterminer.
Tout comme ce fut le cas en Irak, où il était possible de s’opposer à l’agression impérialiste sans pour autant endosser la politique de Saddam Hussein, il est possible actuellement de dire NON aux manœuvres impérialistes sans que cela exige de soutenir le régime baasiste. Dans le contexte actuel, il est probable que la seule issue envisageable à court terme se trouve du côté du processus enclenché à Genève pour un règlement négocié qui respecte le droit à l’autodétermination du peuple syrien, comme le propose l’opposition de gauche syrienne. Par ailleurs, nous reconnaissons également le droit du peuple kurde de se battre pour sa propre autodétermination et son droit à l’autonomie régionale.
En fin de compte, une véritable solution à long terme pour l’émancipation des masses populaires de Syrie exigerait l’organisation et le déclenchement d’une guerre populaire révolutionnaire qui attaquerait l’impérialisme et les classes réactionnaires locales et établirait un régime révolutionnaire pour le socialisme et le communisme.
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Le collectif montréalais Échec à la guerre condamne l’agression
militaire préparée par les États-Unis avec l’appui du gouvernement canadien.
Dans l’éventualité de frappes contre la Syrie, le collectif appelle à la tenue
d’un rassemblement devant le consulat des États-Unis angle Saint-Alexandre et
René-Lévesque, à 17 h 30 si cela se produit durant la semaine ou à 13 h 30 si
cela se produit durant le week-end. Si les frappes débutent après cette heure,
le rassemblement aura lieu le lendemain à la même heure. Pour plus
d’information: www.echecalaguerre.org
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