Ce lundi 9 au soir, un manifestant âgé de 22
ans a été tué dans le sud de la Turquie au cours d’affrontements avec
les forces de l’ordre. L’homme faisait partie, selon une agence de
presse turque, d’un groupe de jeunes gens rassemblé à Antakya à la
mémoire de l’une des victimes du mouvement de contestation contre le
pouvoir du Premier ministre Erdogan Depuis plusieurs jours, réveillés
par des affrontements à l’université du Moyen-Orient d’Ankara, les
rassemblements avaient repris à Istanbul et dans plusieurs d’autres
villes de Turquie, comme à Hatay justement où un manifestant avait été
tué déjà en juin. Hier, une jeune manifestante a également été
grièvement blessée à Istanbul.
Selon le gouverneur de la province du Hatay, Ahmet Atakan, 22 ans, serait décédé en tombant d’un toit. Mais tout indique qu’il était bien dans la rue parmi les manifestants affrontant la police depuis le début de la soirée, et essuyant des tirs de gaz lacrymogènes. Des images vidéo le montrent même s’effondrant tout près d’une voiture de police en train de passer les barricades érigées par ces manifestants. Le médecin qui a fait son autopsie dit n’avoir constaté aucun signe étayant la thèse d’une chute, mais bien en revanche celui d’un traumatisme crânien. Autrement dit, le symptôme de tous ceux qui, dans les manifestations de Gezi à Istanbul et de soutien aux protestations de Gezi, en juin, avaient été victimes de tirs tendus, et parfois à bout portant, de capsules de gaz lacrymogènes.
10 septembre 2013
Selon le gouverneur de la province du Hatay, Ahmet Atakan, 22 ans, serait décédé en tombant d’un toit. Mais tout indique qu’il était bien dans la rue parmi les manifestants affrontant la police depuis le début de la soirée, et essuyant des tirs de gaz lacrymogènes. Des images vidéo le montrent même s’effondrant tout près d’une voiture de police en train de passer les barricades érigées par ces manifestants. Le médecin qui a fait son autopsie dit n’avoir constaté aucun signe étayant la thèse d’une chute, mais bien en revanche celui d’un traumatisme crânien. Autrement dit, le symptôme de tous ceux qui, dans les manifestations de Gezi à Istanbul et de soutien aux protestations de Gezi, en juin, avaient été victimes de tirs tendus, et parfois à bout portant, de capsules de gaz lacrymogènes.
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