Wednesday, September 4, 2013

France - A bas l’intervention de l’impérialisme français et des autres impérialistes en Syrie !


A bas l’intervention de l’impérialisme français et des autres impérialistes en Syrie !
Les « sociaux-impérialistes » du gouvernement PS et les autres impérialistes, impérialisme US en tête, ont décidé d’imposer par la force leur projet d’un « Nouveau Moyen Orient », c’est-à-dire s’appuyer sur les anciens chiens de garde ou en mettre en place de nouveaux, plus dociles, laïcs ou religieux. Après la liquidation du camp socialiste, deux nouvelles puissances impérialistes sont apparues sur le devant de la scène au Moyen Orient, à savoir la Russie et la Chine. Elles veulent y préserver les régimes qui leur sont alliés dans le cadre de leurs plans stratégiques (militaires et économiques).

Quand les travailleurs, les couches populaires se révoltent contre les chiens de garde, les impérialistes les abandonnent et soutiennent les équipes de rechange, les intégristes qu’ils dénoncent et combattent après les avoir soutenus comme en Afghanistan, en Irak, en Libye et aujourd’hui en Syrie. L’exemple de l’Irak est frappant : après avoir armé et soutenu Saddam Hussein, ils ont mis le pays à feu et à sang puis l’on assassiné en mentant sur un prétendu stocks d’armes de destruction massive, reprenant à leur compte la fameuse phrase de Goebbels « Mentez, mentez, mentez, encore et toujours, il en restera bien quelque chose ! ». Ils veulent renouveler l’opération aujourd’hui en Syrie, et soutiennent la révolte qui a échappé des mains des couches populaires et est dirigée par une opposition reconnue et soutenue par les impérialistes.

Les révoltes populaires sont justes, car elles se dressent contre la misère, le chômage, la répression des classes dirigeantes, mais faute de direction réellement populaire, les classes dirigeantes qui veulent perpétuer le système d’exploitation et d’oppression de leurs peuples se réorganisent et imposent une nouvelle dictature contre leur peuple.

En Egypte, les Frères musulmans réprimés sous le régime de Moubarak, mais comme lui pions des Etats-Unis, ont voulu une fois élus imposer leur doctrine. Une majorité de la population musulmane ou laïque s’est insurgée, violemment attaquée par les islamistes. L’armée en a profité pour faire un coup d’Etat et s’imposer en réprimant très violemment les partisans des Frères musulmans déchus.

Les comités populaires qui continuaient la lutte depuis la chute de Moubarak sont priés de rentrer dans le rang, c’est-à-dire se soumettre aux décisions de l’armée qui reprend la main. Ceci convient parfaitement aux impérialistes et leurs alliés dans la région, car armée ou Frères musulmans sont deux alliés d’une politique américaine à facettes multiples : l’armée ne tardera pas à rentrer dans le rang.

En Tunisie, Ennahda, parti islamiste de premier échelon, est au pouvoir, talonné par les islamistes du deuxième échelon, les salafistes, qui attaquent le mouvement populaire dirigé pour l’instant par des forces laïques réformistes. Ils assassinent des militants syndicaux, attaquent les révolutionnaires ; les maoïstes eux s’organisent. Nous saluons la résistance des peuples tunisiens et égyptiens contre celles et ceux qui souhaitaient confisquer leur lutte. Là où il y a oppression, il y a résistance.

Au Maroc, le roi représentant le Maghzen, est allié avec les islamistes contre le mouvement populaire, réprime les militants progressistes, révolutionnaires et les maoïstes.
La position des maoïstes est la suivante :

on ne peut s’appuyer sur un impérialisme contre un autre ;
on doit dénoncer, combattre notre propre impérialisme et même souhaiter sa défaite ;
en cas de guerre inter-impérialiste, les communistes doivent souhaiter la défaite de leur propre impérialisme et œuvrer pour transformer la guerre en révolution.

Dans le cas d’un mouvement de libération nationale dirigé par la bourgeoisie nationale, les communistes doivent garder leur autonomie, essayer de prendre la tête du mouvement et dans tous les cas n’appuyer que les aspects positifs et combattre les aspects négatifs de la bourgeoisie nationale. En dernier ressort, les communistes ne peuvent soutenir la bourgeoisie nationale si elle ne leur laisse pas la possibilité de s’organiser, d’organiser la défense des intérêts du prolétariat et des masses populaires.

Les communistes ne doivent pas oublier que les bourgeoisies nationales et/ou les islamistes ont réprimé, torturé, assassinés, massacrés les communistes en Syrie, en Egypte, en Lybie, au Maroc, en Indonésie, en Iran, etc.

C’est seulement lorsque le Parti Communiste dirige la guerre populaire contre l’impérialisme et ses chiens de garde dans les pays dominés que la révolution de Nouvelle Démocratie peut triompher.

Dans la situation actuelle, la lutte inter-impérialiste s’aiguise au Moyen-Orient et une intervention en Syrie pourrait entraîner une réaction en chaîne, déstabilisant l’ensemble de la région dans l’objectif pour le bloc occidental d’assoir le rapport de force en leur faveur. L’Iran, la Russie, la Chine ne laisseront pas se dérouler une intervention sans réagir. Derrière la Syrie, il est clair que l’Iran est ciblé. Israël subira assurément des attaques, ce qui approfondira l’escalade du conflit. La Turquie joue également son rôle de chien de garde en se mettant au service des impérialistes occidentaux. Bref, la situation risque de s’envenimer et le conflit risque de se généraliser.

En temps de crise, la guerre extérieure permet à l’impérialisme de détruire des forces productives et de créer et développer de nouveaux investissements. Chaque pays impérialiste en profite alors pour affermir ses positions économiques et stratégiques, trouver de nouveaux débouchés, accaparer de nouvelles ressources. C’est là le cœur des dernières interventions et ingérences où chaque impérialisme tente au moins de conserver sa part du gâteau, au mieux de s’en tailler une plus grosse.

Face à cela, le rôle des communistes est de s’opposer à cette guerre. Mais plus encore. La crise économique, si elle renforce les contradictions inter-impérialistes et donc encourage les différents impérialistes à intervenir militairement, elle renforce également la contradiction entre les larges masses populaires et la bourgeoisie. Ainsi, dans les pays impérialistes, la lutte anti-impérialiste doit être développée : que la lutte anti-impérialiste soit aussi peu développée en France est le reflet de la faiblesse du camp du prolétariat, lequel a intérêt à la solidarité internationale et à la lutte contre son propre impérialisme. Nous devons à la fois dénoncer le social chauvinisme de la réaction de droite, des groupes fascistes et nazis et des forces réformistes et des opportunistes corrompues par l’impérialisme. Mais nous devons avant tout renforcer le camp du prolétariat et créer les conditions de son autonomie politique, c’est à dire développer et renforcer le Parti. L’impérialisme et la bourgeoisie défendront jusqu’au bout leurs profits par tous les moyens, y compris au moyen du fascisme, et n’hésiteront pas à déclencher une guerre de grande ampleur comme cela s’est déjà passé deux fois dans l’histoire.

Il s’agit aujourd’hui en premier lieu d’édifier dans chaque pays le Parti révolutionnaire ayant pour stratégie le renversement de sa propre bourgeoisie, l’instauration de la démocratie nouvelle dans les pays dominés ou de la dictature du prolétariat dans les dominants. Ce Parti doit mener la lutte idéologique en théorie et en pratique, en lien avec les préoccupations et revendications matérielles des masses. Seul un Parti révolutionnaire s’appuyant sur le peuple opprimé et exploité regroupé dans un Front Uni peut mener jusqu’au bout le processus révolutionnaire, sinon la révolte ne peut se transformer en révolution. Les exemples des révoltes en Tunisie et en Egypte sont criant, où la bourgeoisie nationale passe de nouveaux accords avec l’impérialiste, devient un nouveau chien de garde et ainsi de suite à chaque fois que la révolte éclate.

C’est le meilleur moyen d’empêcher que se constituent deux blocs impérialistes, de contrecarrer les plans des impérialistes pour un nouveau repartage du monde. C’est le meilleur moyen pour empêcher une nouvelle guerre mondiale.

A BAS LA GUERRE IMPERIALISTE !
A BAS LES FAUTEURS DE GUERRE !
COMBATTONS L’ETAT ET LE GOUVERNEMENT FRANÇAIS IMPERIALISTE !
RENFORCONS LE PARTI COMMUNISTE MAOISTE !
PREPARONS LA GUERRE POPULAIRE CONTRE LA GUERRE IMPERIALISTE !


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