La justice suisse a ouvert une procédure
pour "appel à la violence" après une manifestation de 5.000 personnes
samedi à Berne, lors de laquelle on pouvait voir une banderole montrant
un pistolet braqué sur la tête du président Erdogan et cette phrase : "Kill Erdogan with his own weapons".
Les autorités de la ville ont annoncé de leur côté vouloir déposer une
plainte pour non-respect du règlement encadrant les manifestations. La
municipalité avait donné son accord pour le défilé de samedi à condition
qu’il se déroule "sans provocations". Quant à la justice turque, elle a
annoncé lundi l’ouverture d’une enquête pour "appartenance à une
organisation terroriste", "offense au président" et "propagande pour une
organisation terroriste"...
C’est le Groupe de Jeunesse révolutionnaire (Revolutionäre Jugend Gruppe) de Berne (RJG) qui portait cette banderole, et il la revendique sur son site, ajoutant : « Ceux qui disent non à Erdogan sont traités de terroristes, toutes les formes de combat contre Erdogan sont légitimes. L’arme du meurtrier se retourne toujours contre lui. Tout comme personne ne pleure Hitler, Mussolini ou Pinochet, personne ne pleurera Erdogan. » La RJG est un des groupes signataires les plus actifs dans la Campagne pour la récolte de Celox pour les combattants internationalistes au Rojava lancée par le Secours Rouge International.
La banderole du RJG
C’est le Groupe de Jeunesse révolutionnaire (Revolutionäre Jugend Gruppe) de Berne (RJG) qui portait cette banderole, et il la revendique sur son site, ajoutant : « Ceux qui disent non à Erdogan sont traités de terroristes, toutes les formes de combat contre Erdogan sont légitimes. L’arme du meurtrier se retourne toujours contre lui. Tout comme personne ne pleure Hitler, Mussolini ou Pinochet, personne ne pleurera Erdogan. » La RJG est un des groupes signataires les plus actifs dans la Campagne pour la récolte de Celox pour les combattants internationalistes au Rojava lancée par le Secours Rouge International.
La banderole du RJG
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