Lors de la dernière semaine de Mai, un scandale a éclaté sur les armes françaises au Yémen.
Dans la Cause du Peuple, on avait déjà parlé de l’industrie de l’armement et de sa place dans l’impérialisme français.
Lors de ce nouveau scandale, des journalistes ont eu la confirmation par des photos datées et des vidéos de la présence d’armes françaises, comme des chars Leclerc, dans les zones de guerre au Yémen, où la coalition menée par l’Arabie Saoudite et soutenue par les renseignements des USA vise directement des civils et met le pays à feu et à sang.
Ce conflit a déclenché une urgence humanitaire pour plusieurs dizaines de millions de personnes. Les armes françaises empêchent l’arrivée du matériel humanitaire et tuent des centaines de personnes, bien que l’Etat le nie. C’est pourtant l’Etat français et les capitalistes à sa tête qui profitent de ces morts, en vendant leurs machines et engins et en soutenant les agresseurs. Après avoir obtenu ces renseignements et publié leurs recherches, les journalistes ont été interrogés par la DGSI qui cherchait à savoir qui étaient leurs sources pour clairement parasiter les informations.
C’est à Marseille qu’a eu lieu un événement important : les dockers et personnels de manutention du port ont refusé de charger du matériel militaire à bord d’un cargo à destination d’Arabie Saoudite. Dans un communiqué de la CGT, ils ont expliqué s’opposer aux crimes de guerre au Yémen. C’est la classe ouvrière qui a le pouvoir de bloquer les crimes des impérialistes au Yémen, dans l’Etat français et à l’international !
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