Vendredi 17 janvier, avait lieu un concert de soutien aux sans papiers à l’hôtel dés vil-e-s, organisé par RUSF.
Vers 23h nous avons été attaqué-e-s par
les fascistes locaux. Un de ces derniers est arrivé avec un fusil à
canon scié et a ouvert le feu à plusieurs reprises sur les militant-e-s
présent-e-s devant l’hôtel dés vil-e-s pour assurer la sécurité du
concert. Deux antifascistes ont été touché-e-s, ils ont été transférés
aux urgences après l'intervention des pompiers. Par chance, les
personnes touchées n'ont reçu que du plomb et les blessures occasionnées
ne sont pas trop graves. Une des deux personnes a reçu un plomb
derrière la tête, l'autre de multiples plombs dans les mains, les
jambes, la nuque et la tête.
Cette attaque n'est pas anodine et
reflète bien le climat actuel. En effet, en période de crise généralisée
du système capitaliste, nous constatons une progression des idées
réactionnaires et une accumulation quantitative des forces fascistes.
Nous avons appris qu'un des fascistes
ayant participé à l'attaque a été placé en garde à vue. Il s'agit d'un
militant nazi bien connu de tous.
Malgré l'utilisation d'une arme a feu,
cette attaque fasciste est loin d'être la première sur Clermont-Ferrand.
Plusieurs militant-e-s ont déjà été attaqué-e-s, et qu'a fait la police
contre cela? Rien. Est- ce étonnant? Non. Nous savons pertinemment que
l’État n'est pas neutre, il est l'outil de domination d'une classe sur
une autre. En système capitaliste, il est au service de la bourgeoisie.
Il est donc logique que les flics, les juges et les tribunaux soient les
serviles chiens de garde de ce système pourrissant. Les fascistes ne
sont qu'une force auxiliaire de police servant à faire les basses œuvres
que les cerbères en uniforme ne peuvent se permettre eux-même. De plus,
il est de notoriété commune qu'il existe des liens directs entre
certains militants fascistes et les flics.
Contre les agressions fascistes, nous ne
comptons ni sur la police, ni sur les tribunaux de la bourgeoisie pour
rendre une quelconque justice. Leurs intérêts sont liés. Les actes de
répression fasciste tout comme les actes de répression policière sont
des agressions contre la classe ouvrière et l'ensemble des classes
populaires. Ce sont des actions de répression contre les militant-e-s
antifascistes, progressistes ou révolutionnaires.
Nous avons mené campagne contre la
présence du Front National dans le quartier de la gare et avons obtenu
la fermeture de leur local. Les idées et l'organisation révolutionnaire
se développent à Clermont-Ferrand et c'est aussi pour contrer ce
développement que la violence fasciste s'exprime. Les attaques fascistes
ne font que renforcer notre détermination dans la lutte. Loin de nous
isoler ou de nous décourager, ces agressions nous montrent la nécessité
de nous organiser aux côtés des larges masses populaires pour riposter.
Construire l'unité et la solidarité pour
que notre classe se défende contre les nervis de la bourgeoisie, leurs
tentatives de nous diviser, un antifascisme de masse et populaire, voici
dont nous avons besoin !
En outre, nous ne pouvons pas nous
contenter de riposter : nous devons reconstruire la conscience et
l'organisation de la classe ouvrière et du prolétariat. Face à une
bourgeoisie qui pour nous réprimer possède la police et des groupes
fascistes, qui nous exploite et nous écrase, nous avons besoin nous
aussi d'une organisation forte. Nous avons besoin d'un parti qui porte
la perspective non seulement de la riposte, mais de la victoire, de la
révolution ! L'OCFR et le PCmF, en menant un processus d'unification,
portent cette perspective.
« Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres »
Gramsci
Finissons en avec le capitalisme et ses nervis qui nous répriment !
Construisons l'organisation révolutionnaire !
OCFR/PCMF
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