Communiqué
de la Journée internationale des travailleurs
Au
cours des derniers mois, les attaques contre notre peuple se sont
intensifiées visant les droits de travail, de liberté et de
dignité, jusqu’à le droit à la vie. La ville de Sidi Bouzid a
enterré il y a quelques jours les corps de ses martyrs, victimes du
pillage de leur force de travail dans des conditions très proche de
l’esclavage. On a vécu aussi le décès d’une dizaine de bébés
innocents et de milliers de personnes noyés dans les bateaux de
l'immigration. En effet, ce système rejette tous les acquis du
soulèvement de décembre 2010, janvier 2011 et ignore tous les
sacrifices de ce peuple : les convois de martyrs et toutes les
valeurs de résistance et de l’aspiration à la libération
nationale et d'émancipation sociale.
Dans
ce contexte tragique, les travailleurs de notre pays célèbrent
cette année avec tous les travailleurs du monde la Journée
internationale des travailleurs et travailleuses avec des souffrances
qui ont atteint un niveau de ne plus jamais croire les mensonges de
l’alliance conservatiste gouvernante « al-Nahdha / al-Nidaa /
al-Chahid » et dévoiler les vrais dirigeants du pays : C’est le
Fonds monétaire international et les autres cercles de pionniers
financiers ainsi que les ambassadeurs des plus importants
impérialistes qui ont le rang de résidents généraux. D’autre
part, notre nation arabe assiste à une deuxième vague de
soulèvements et de mobilisations populaires en Algérie et au
Soudan, après les rebonds de la première Intifada (débuté à Sidi
Bouzid en 2010) qui s'est étendue à l'ensemble du monde arabe et a
atteint les pôles impérialistes. D’ailleurs, leur crise s'aggrave
de jour en jour et intensifie les inter-conflits surtout avec la
montée de la droite fasciste dans plusieurs pays du centre
impérialiste ce qui a mené à l’intensification de leurs attaques
contre les peuples opprimés afin de piller davantage leurs richesses
et de partager leurs marchés.
Par
conséquent, les travailleurs et les salariés se sont mobilisés
contre ce système capitaliste mondial à plusieurs endroits (Les
gilets jaunes à titre d’exemples). En effet, les peuples se
rebellent encore une fois en menant des batailles héroïques pour la
liberté et le progrès et réagissent contre les attaques des
nouvelles forces de colonisation dans différents coins du monde,
notamment la fermeté du peuple vénézuélien et la lutte de la
résistance palestinienne.
L'ennemi
de classe est en train de s’organiser et de chercher comment
contenir ses conflits et avance ces jours dans une autre étape pour
l’abondance de la souveraineté nationale et la destruction de
l'économie locale en entrant dans une nouvelle série de
négociations concernant la convention de l’ALECA. Par ailleurs, la
classe ouvrière et ses alliés sont toujours dépourvus de pouvoir
politique représentant leurs aspirations et capables de mener leurs
luttes pour mettre en valeur le slogan qui a secoué le trône de Ben
Ali à partir de 8 ans : "Le peuple veut renverser le régime".
En
conséquence, le désespoir et la reddition se propagent parmi les
rêveurs d’une nouvelle Tunisie et d'un autre monde, ce qui reflète
les élections d'octobre 2019 et la vision d'un changement radical
dans le pays. Tout cela conduira à un état d'attente et à des
calculs mesquins pour avoir des postes d’une part et à l'absence
d'initiative politique sérieuse et des perceptions radicales pour
mobiliser les travailleurs, les paysans pauvres et tous les opprimés
de l’autre afin de balayer le système fantoche d'exploitation, de
corruption et de tyrannie.
Notre
nouveau Parti communiste, dont sa procédure de fondation avance avec
des pas robustes et surs, on lui souhaite qu’il intègre le
mouvement de lutte de classe et garde son attachement au slogan
central du soulèvement de décembre 2011. "Le peuple veut
renverser le régime". Bien que notre conviction s’approfondisse
à chaque instant d'intensification de la lutte de classe (qu'aucun
changement révolutionnaire peut s’établir sans les outils de la
révolution), on considère que repousser l'attaque conservatiste
mené par coalition gouvernante contre notre peuple constitue un
objectif possible et le fait de renforcer les acquis de notre
soulèvement en consacrant un programme échelonné aux niveaux
économique, social et politique s’intensifiant dans le "programme
d’annulation des dettes" est possible aussi.
On
pense que la question de l’annulation des dettes devrait être au
cœur de nos perceptions, de nos arguments et de nos luttes à ce
stade de l’histoire du pays. Oui, on appelle au départ de la
coalition conservatiste. On appelle aussi à constituer un
gouvernement d’annulation des dettes face aux cercles de pillage
impérial tout en étant conscient de la nécessité de mobiliser le
peuple et être prêt à affronter les ennemis de ce peuple, tant à
l'intérieur qu'à l'extérieur. On réalise également qu'il n'y a
pas de force politique dans notre pays aujourd'hui ni dans l’histoire
des soulèvements et des révolutions qui ont conduit à une
confrontation de cette ampleur loin des alliances et des fronts.
C’est pourquoi, on considère donc que l’unité des forces de
résistance en plus des regroupements sociales et de la jeunesse
luttant suivant des programmes minimaux et de base est une condition
nécessaire pour tout changement radical du pays.
En
conclusion, on est certain que notre peuple ne se contentera pas de
l’adieu des morts ni du dénombrement des blessés et le suivi des
nouvelles de son appauvrissement, de sa famine et de la violation de
la souveraineté de sa patrie. La réponse inévitable est que le
soulèvement arrivera bientôt.
Rencontrons-nous
sur le programme minimum
Laissez
tomber la dette et le gouvernement des employés du FMI
Le
peuple veut renverser le régime
Nouveau
parti communiste (en cours d'établissement)
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