Sunday, May 12, 2019

Tunisie - Communiqué de la Journée internationale des travailleurs - Nouveau parti communiste (en cours d'établissement)


Communiqué de la Journée internationale des travailleurs
Au cours des derniers mois, les attaques contre notre peuple se sont intensifiées visant les droits de travail, de liberté et de dignité, jusqu’à le droit à la vie. La ville de Sidi Bouzid a enterré il y a quelques jours les corps de ses martyrs, victimes du pillage de leur force de travail dans des conditions très proche de l’esclavage. On a vécu aussi le décès d’une dizaine de bébés innocents et de milliers de personnes noyés dans les bateaux de l'immigration. En effet, ce système rejette tous les acquis du soulèvement de décembre 2010, janvier 2011 et ignore tous les sacrifices de ce peuple : les convois de martyrs et toutes les valeurs de résistance et de l’aspiration à la libération nationale et d'émancipation sociale.
Dans ce contexte tragique, les travailleurs de notre pays célèbrent cette année avec tous les travailleurs du monde la Journée internationale des travailleurs et travailleuses avec des souffrances qui ont atteint un niveau de ne plus jamais croire les mensonges de l’alliance conservatiste gouvernante « al-Nahdha / al-Nidaa / al-Chahid » et dévoiler les vrais dirigeants du pays : C’est le Fonds monétaire international et les autres cercles de pionniers financiers ainsi que les ambassadeurs des plus importants impérialistes qui ont le rang de résidents généraux. D’autre part, notre nation arabe assiste à une deuxième vague de soulèvements et de mobilisations populaires en Algérie et au Soudan, après les rebonds de la première Intifada (débuté à Sidi Bouzid en 2010) qui s'est étendue à l'ensemble du monde arabe et a atteint les pôles impérialistes. D’ailleurs, leur crise s'aggrave de jour en jour et intensifie les inter-conflits surtout avec la montée de la droite fasciste dans plusieurs pays du centre impérialiste ce qui a mené à l’intensification de leurs attaques contre les peuples opprimés afin de piller davantage leurs richesses et de partager leurs marchés.
Par conséquent, les travailleurs et les salariés se sont mobilisés contre ce système capitaliste mondial à plusieurs endroits (Les gilets jaunes à titre d’exemples). En effet, les peuples se rebellent encore une fois en menant des batailles héroïques pour la liberté et le progrès et réagissent contre les attaques des nouvelles forces de colonisation dans différents coins du monde, notamment la fermeté du peuple vénézuélien et la lutte de la résistance palestinienne.
L'ennemi de classe est en train de s’organiser et de chercher comment contenir ses conflits et avance ces jours dans une autre étape pour l’abondance de la souveraineté nationale et la destruction de l'économie locale en entrant dans une nouvelle série de négociations concernant la convention de l’ALECA. Par ailleurs, la classe ouvrière et ses alliés sont toujours dépourvus de pouvoir politique représentant leurs aspirations et capables de mener leurs luttes pour mettre en valeur le slogan qui a secoué le trône de Ben Ali à partir de 8 ans : "Le peuple veut renverser le régime".
En conséquence, le désespoir et la reddition se propagent parmi les rêveurs d’une nouvelle Tunisie et d'un autre monde, ce qui reflète les élections d'octobre 2019 et la vision d'un changement radical dans le pays. Tout cela conduira à un état d'attente et à des calculs mesquins pour avoir des postes d’une part et à l'absence d'initiative politique sérieuse et des perceptions radicales pour mobiliser les travailleurs, les paysans pauvres et tous les opprimés de l’autre afin de balayer le système fantoche d'exploitation, de corruption et de tyrannie.
Notre nouveau Parti communiste, dont sa procédure de fondation avance avec des pas robustes et surs, on lui souhaite qu’il intègre le mouvement de lutte de classe et garde son attachement au slogan central du soulèvement de décembre 2011. "Le peuple veut renverser le régime". Bien que notre conviction s’approfondisse à chaque instant d'intensification de la lutte de classe (qu'aucun changement révolutionnaire peut s’établir sans les outils de la révolution), on considère que repousser l'attaque conservatiste mené par coalition gouvernante contre notre peuple constitue un objectif possible et le fait de renforcer les acquis de notre soulèvement en consacrant un programme échelonné aux niveaux économique, social et politique s’intensifiant dans le "programme d’annulation des dettes" est possible aussi.
On pense que la question de l’annulation des dettes devrait être au cœur de nos perceptions, de nos arguments et de nos luttes à ce stade de l’histoire du pays. Oui, on appelle au départ de la coalition conservatiste. On appelle aussi à constituer un gouvernement d’annulation des dettes face aux cercles de pillage impérial tout en étant conscient de la nécessité de mobiliser le peuple et être prêt à affronter les ennemis de ce peuple, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. On réalise également qu'il n'y a pas de force politique dans notre pays aujourd'hui ni dans l’histoire des soulèvements et des révolutions qui ont conduit à une confrontation de cette ampleur loin des alliances et des fronts. C’est pourquoi, on considère donc que l’unité des forces de résistance en plus des regroupements sociales et de la jeunesse luttant suivant des programmes minimaux et de base est une condition nécessaire pour tout changement radical du pays.
En conclusion, on est certain que notre peuple ne se contentera pas de l’adieu des morts ni du dénombrement des blessés et le suivi des nouvelles de son appauvrissement, de sa famine et de la violation de la souveraineté de sa patrie. La réponse inévitable est que le soulèvement arrivera bientôt.
Rencontrons-nous sur le programme minimum
Laissez tomber la dette et le gouvernement des employés du FMI
Le peuple veut renverser le régime
Nouveau parti communiste (en cours d'établissement)



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