Le 7 mars, 400 personnes s’étaient rassemblées
devant le siège du groupe à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) à
l’occasion d’un comité central d’entreprise consacré à la fermeture,
début 2014, du site d’Amiens où travaillaient 1.173 salariés. Les forces
de l’ordre ont reçu une pluie de projectiles pendant trois heures :
barres de fer, grilles d’égout, arceaux de parking, panneaux de
signalisation et morceaux de chaussée. Dix-neuf policiers avaient été
blessés, dont deux sérieusement.
Trois salariés de l’usine Goodyear d’Amiens ont été condamnés ce lundi à six mois de prison avec sursis par le tribunal de Nanterre pour cette manifestation. Deux des manifestants ont en outre été condamnés à verser 3.950 et 1.800 euros au titre du préjudice moral à deux des policiers qui s’étaient constitués parties civiles. Un quatrième prévenu, qui le jour du procès avait assuré qu’on l’avait "confondu avec quelqu’un d’autre", a été relaxé contre l’avis du parquet.
Cinq élus de la CGT Goodyear sont en garde à vue depuis hier matin 8 heures à Amiens. La garde à vue a été prolongée de 24 heures. Ils sont accusés de menaces de mort et de violences en réunion lors de comités d’entreprise extraordinaires. Cette garde à vue intervient suite à une plainte déposée en 2008 par le syndicats des cadres CFE-CGC. Mais cette plainte avait été classée sans suite à l’époque. La CFE-CGC se serait portée partie civile, ce qui aurait permis une réouverture de l’enquête.
L’occupation de l’usine Goodyear en janvier
Trois salariés de l’usine Goodyear d’Amiens ont été condamnés ce lundi à six mois de prison avec sursis par le tribunal de Nanterre pour cette manifestation. Deux des manifestants ont en outre été condamnés à verser 3.950 et 1.800 euros au titre du préjudice moral à deux des policiers qui s’étaient constitués parties civiles. Un quatrième prévenu, qui le jour du procès avait assuré qu’on l’avait "confondu avec quelqu’un d’autre", a été relaxé contre l’avis du parquet.
Cinq élus de la CGT Goodyear sont en garde à vue depuis hier matin 8 heures à Amiens. La garde à vue a été prolongée de 24 heures. Ils sont accusés de menaces de mort et de violences en réunion lors de comités d’entreprise extraordinaires. Cette garde à vue intervient suite à une plainte déposée en 2008 par le syndicats des cadres CFE-CGC. Mais cette plainte avait été classée sans suite à l’époque. La CFE-CGC se serait portée partie civile, ce qui aurait permis une réouverture de l’enquête.
L’occupation de l’usine Goodyear en janvier
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