QU'IMPORTE LE RESULTAT, PREPARONS-NOUS A LA LUTTE ! GOUVERNEMENT DE GAUCHE OU DE DROITE, C’EST TOUJOURS LA BOURGEOISIE !
Hollande a été élu en 2012 en promettant le changement.
Or, aujourd'hui, la gauche a fait la
preuve qu’elle ne peut empêcher les restructurations, les
délocalisations décidées par les actionnaires des multinationales. Les
fermetures d'usine entraînent dans leurs sillages la fermeture de
milliers de sous-traitants et le cortège de licenciements qui les
accompagnent, afin de maintenir ou augmenter le taux de profit.
La gauche fait la politique des
patron-e-s. Avec l'ANI, nous sommes maintenant obligé-e-s de nous battre
boite par boite pour ne pas voir nos salaires baisser, nous imposer une
mobilité géographique voire nous faire prêter à d'autres entreprises.
Elle a encore augmenté la durée des cotisations salariales pour obtenir
une retraite à taux plein. Le PS accorde des réductions de charges aux
patrons, leur verse des aides. Il prétend réduire le chômage par les
contrats avenir, contrats qui sont encore des cadeaux aux patron-e-s.
Le gouvernement continue à mener une
politique raciste d'expulsion des immigré-e-s, la situation des Rroms
n'avait jamais été pire (4 expulsions par an en moyenne par famille).
Hollande a continué à défendre les
intérêts des capitalistes français en faisant de l'Etat français un des
pays les plus agressifs militairement du monde.
Le gouvernement a essayé de se faire
passer pour progressiste en faisant adopter le mariage pour tou-te-s
(mais n'a pas tenu ses promesses concernant la PMA et les droits des
trans) mais a surtout laissé déferler les hordes homophobes dans les
rues pour paralyser celles et ceux qui s'opposent à lui sur la gauche.
Bref, de vote moins pire en vote moins pire, c'est toujours le pire qui finit par arriver.
Aujourd'hui, comment croire encore que
l'alternance puisse apporter le changement ? De toute façon, ce n'est
pas le but. Marx parlant des élections en régime bourgeois disait que
l’on délègue son pouvoir à des élus qui pendant 4 ans vont gérer les
affaires de la bourgeoisie. Avec la droite, avec la gauche, rien ne
change !
Aucun programme ne remet en cause le
système capitaliste. Le FN tente de se faire passer pour « anti-système
», mais en réalité, c'est un gigantesque retour en arrière pour les
travailleurs et travailleuses que nous promet le FN.
L'ABSTENTION ? TANT MIEUX !
On nous dit que c'est notre devoir de
voter. Les médias, les partis se lamentent que de plus en plus de gens
s’abstiennent aux élections.
Nous qui n'avons que notre force de
travail à vendre, nous sommes exploité-e-s par des capitalistes. Leur
intérêt est de nous exploiter le plus possible, notre intérêt est de
nous libérer de l'exploitation. C'est irréconciliable.
Or, pour faire du profit, les
capitalistes ont besoin de maintenir un semblant de paix sociale.
Lorsque nous nous révoltons, ils nous envoient les flics pour nous
réprimer. Les manœuvres électorales, permettent quant à elles de gagner
du temps, de calmer la colère qui gronde, la révolte sourde, le danger
d’une explosion sociale.
Le système craque de partout, comme une
outre percée. C’est pourquoi, tous les partis montent au créneau, pour
freiner, juguler la révolte, la dévier vers qui acceptable pour la
bourgeoisie : un bulletin dans une urne.
Que de plus en plus soient conscient-e-s
de l'inutilité des élections est positif : cela signifie que la
mascarade que sont les élections ne prend plus.
NOTRE FORCE, LA LUTTE !
Nous sommes capables de faire bien plus
que de voter. Face aux réformes réactionnaires, face aux constantes
attaques des capitalistes contre nos droits, aux licenciements, nous
avons bien mieux à faire que d'attendre une solution des élections.
Les capitalistes sont une poignée. Ils
ont l'armée, la police pour les protéger. Mais nous, nous sommes des
dizaines de millions d'exploité-e-s et c'est nous qui créons les
richesses.
Collectivement, nous sommes capables de
les faire reculer. C'est par la grève, la manifestation, le blocage de
l'économie que nous construisons un rapport de force.
D'AUTRES PERSPECTIVES QUE LES ELECTIONS
Toutefois, tant que nos luttes n'auront
pour débouché que les élections, tant que nous n'aurons pas construit
une organisation qui représente notre intérêt, l'intérêt du prolétariat,
nos revendications ne sauront être satisfaites.
Nous avons besoin d'un Parti, le parti
des exploité-e-s, le Parti du prolétariat, qui porte nos revendications
et défende jusqu'au bout notre intérêt. Ce Parti ne peut se limiter à
participer au processus électoral. On voit bien aujourd'hui que le PCF
ou le PG, qui prétendent s'opposer sur la gauche au PS, préfèrent
s'allier avec lui pour gagner quelques sièges aux municipales. Se
contenter de participer au jeu électoral, c'est trahir les intérêts des
ouvriers et ouvrières.
Nous avons besoin de voir plus loin que
les élections. Pour rompre avec le capitalisme en crise, pour échapper à
la misère, au chômage, à l'exploitation, nous avons besoin de
construire une société dans laquelle les travailleurs développeront une
économie pour satisfaire les besoins de tous et toutes (santé,
éducation, enseignement, culture, protection de l’environnement etc.).
Ce n'est pas avec les élections que nous
changerons de système ! Ce dont nous avons besoin, c'est de mettre à
bas l'Etat bourgeois et le capitalisme et ce ne sont pas les élections
qui le permettront mais la révolution !
Toi qui espère un monde meilleur où les travailleurs seront maîtres de leur destin. Avec tes camarades forme :
- dans chaque usine, dans chaque entreprise, des comités unitaires de lutte regroupant syndiqués et non syndiqués.
- dans ton quartier des comités populaires, discutes-en avec tes camarades, tes amis.
Ce n’est pas une place, c’est un poste de combat que te proposent les communistes !
Prends contact avec nous !
drapeaurouge - PCFm
Elections ?
drapeaurouge - PCFm
par FuturRouge
Elections ?
ABSTENTION !
Notre avenir n'entre pas dans leurs urnes, alors prenons le en main !!
Les élections municipales se rapprochent
et les différent.e.s candidat.e.s semblent engagé.e.s dans une course
contre la montre : chacun.e cherche à être celui ou celle qui sera le ou
la plus visible, qui évoquera le plus de « problèmes », qui ira voir la
population le plus souvent … Les campagnes électorales ressemblent à un
marché dans lequel les candidat.e.s tentent de proposer le plus de «
cadeaux » possibles pour attirer le ou la « client.e ». « Cadeaux »
imaginaires dans 99% des cas.
Tout ce cirque est ridicule !
Les politicien.ne.s se servent de nos problèmes pour être élu.e.s, ils
nous font croire qu'ils y prêtent attention, mais n'essaient jamais de
les résoudre vraiment.
Ils en seraient d'ailleurs tout à fait
incapables puisque cette crise fait partie du déroulement logique du
système capitaliste. Or ces élu.e.s se donnent pour objectif de tenir
les murs d'un système capitaliste pourrissant. Ils sont bien trop
occupés à défendre les intérêts de la classe d'exploiteurs qui les
nourrit et les finance pour pouvoir prendre en considération ceux des
classes populaires.
Les dirigeant.e.s sont très fièr.e.s de
leurs élections qui leur permettent de faire perdurer une illusion de
démocratie et de renforcer le pouvoir d'une minorité. En réalité, les
élections sont une soupape,qui leur permettent d'apaiser les tensions et
de contrôler le peuple en colère en tentant de lui faire croire qu'ils
pourraient « améliorer » le système.
Les classes populaires ne sont pas dupes, elles ont très bien compris qu'elles n'ont aucun intérêt à aller voter !
On remarque le décalage entre les
populations jeunes, peu ou pas diplômées, issues des quartiers
populaires d'une part, et les populations plus aisées d'autre part. Dans
les faits, les ouvriers, employés et chômeurs s'abstiennent
massivement.
Les classes populaires ont
arrêté de croire aux illusions de démocratie du système électoral et
choisissent de s'abstenir puisqu'aucun parti ou homme/femme politique
n'est en mesure de défendre leurs intérêts. Les différents
partis, de gauche comme de droite, rivalisent en terme de politique
sécuritaire, raciste, sexiste et de casse des acquis sociaux. Pendant ce
temps là, la situation continue de se dégrader. Nous ne pouvons faire
confiance à ces dirigeant.e.s capitalistes !!
Nous voyons très bien que tout le
système électoral est intégralement tourné vers le maintien au pouvoir
du capital financier qui ne défend que ses propres intérêts, et dont les
politiciens sont les exécutants corrompus.
Nous refusons précisément de
rentrer dans ce jeu là. Nous soutenons la dynamique abstentionniste des
classes populaires, et appelons nous-mêmes à l'abstention pour amplifier
cette dynamique !
L'abstention est quelque chose de
politique. Elle est un moyen d'exprimer son opposition et sa défiance au
système en place. Elle permet de rendre encore plus visible et
flagrante l'illégitimité du pouvoir et des institutions ainsi que l'a
nature factice de la « démocratie » dans l'Etat français.
La seule possibilité pour défendre nos intérêts, c'est la lutte !
Voter tous les cinq ans pour savoir quel
est le groupe de capitalistes qui va nous piétiner, est-ce cela la «
démocratie » ? Pour revenir, jusqu'au prochaines élections, à
l'acceptation passive et routinière d'un système que nous rejetons ?
Non, les élections ne sont pas
la seule façon possible d'agir et d'influer sur le cours des choses.
Outre l'abstention en période électorale, nous prônons de tout autres
modes d'action pour défendre nos intérêts, les intérêts du peuple et
nous revendiquons la lutte pour s'opposer à ce système antidémocratique !
Nous, militant.e.s communistes, ne
voulons pas amender ce système pour l'améliorer. Nous ne croyons pas
qu'il suffit d'en changer tel ou tel aspect secondaire pour le rendre
vivable ou acceptable. Nous voulons abattre ce système fondé sur
l'exploitation et la soumission d'une partie de la population au profit
de l'autre.
De fait, nous dénonçons tous les partis
électoralistes qui ne cherchent qu'à renforcer, de différentes manières,
la même classe, celle de la bourgeoisie.
Ils disposent des moyens de production
et de l'appareil d'Etat, mais nous avons la volonté farouche de nous
libérer du joug capitaliste !
Nous appelons à nous organiser
pour lutter, non pas dans les urnes, mais dans les quartiers, dans les
usines, dans les universités, et partout où nous pourrons nous battre
pour nous libérer de l'oppression bourgeoise !
Aujourd'hui, Abstention de masse
Demain, Action de masse !!
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