pc 19 ottobre - Libano in rivolta contro il carovita
A scatenare le proteste sono state le nuove misure di austerity che ha promulgato il governo per appianare il debito ormai giunto al 150% del PIL. A fare particolare scalpore sono state le nuove tasse su beni di largo consumo tra cui il tabacco, il carburante (ricorda qualcosa?) e le telefonate via internet (una tassa di 20 cent al giorno sull'utilizzo delle chiamate via app).
Le
proteste, che sono considerate le più grandi da diversi anni, sono
partite giovedì e hanno visto migliaia di persone scendere in piazza in
tutto il paese. Ci sono stati diversi scontri e la polizia ha utilizzato
gas lacrimogeni per disperdere i manifestanti. Si parla di 2 morti e
circa 60 feriti a causa della repressione poliziesca. Diverse strade
sono state bloccate a Beirut e nelle regioni del Nord, Sud ed Est del
Libano con barricate improvvisate fatte di pneumatici incendiati.
I
media occidentali hanno dato risalto alle proteste con il solito
sensazionalismo, parlando della "rivolta di WhatsApp", ma le ragioni che
hanno spinto i manifestanti a scendere in piazza sono molto più
profonde, di classe, ed indicano direttamente le responsabilità del
governo di Saad Hariri nella crisi che vive il paese. La tassa sulle
chiamate online infatti è stata subito ritirata, ma le proteste non
hanno accennato a finire, anzi sono aumentate di intensità con scontri
nella notte tra il 17 e il 18. Molte scuole, negozi e aziende sono
rimasti chiusi. A risuonare anche in questo caso nelle piazze è lo
slogan "il popolo vuole la caduta del regime". La trasversalità delle
rivendicazioni che stanno attraversando i paesi arabi si rafforza e sarà
interessante osservare se saprà trovare una sua generalità e una
capacità di verticalità ben oltre la controparte dei governi locali.
da infoaut
Depuis ce jeudi 17 octobre, les masses populaires libanaises descendent massivement dans la rue pour manifester contre un projet du gouvernement – retiré depuis – qui prévoyait de taxer les appels passés par internet, généralement via l’application WhatsApp. Cette nouvelle taxe s’inscrivait dans un projet de budget d’austérité, attaquant directement les conditions de vie des masses populaires libanaises.
Les applications comme WhatsApp permettent aux libanais d’appeler leurs proches vivant à l’étranger sans payer des dizaines d’euros. C’est donc cette possibilité de rester en contact avec des amis ou de la famille ayant quitté le pays pour chercher une meilleur situation ailleurs que le gouvernement libanais souhaitait attaquer avec sa « taxe WhatsApp ». Les conséquences de l’impérialisme forcent des milliers de libanais à quitter leur pays, et le gouvernement veut empêcher leurs proches restés au pays de garder le contact. Dans ce contexte, la révolte est légitime.
Au deuxième jour de manifestations, des barricades ont été dressées à certains points de Beyrouth, la capitale du Liban. Des affrontements entre police et manifestants ont été signalés et ont déjà fait plusieurs dizaines de blessés. Il s’agit incontestablement du plus grand mouvement de contestation au Liban depuis 2015.
Alors que le gouvernement a annoncé ce jeudi soir que la taxe WhatsApp allait être retirée, la contestation n’a pas pris fin pour autant. Les manifestants réclament désormais la fin de la corruption et des appels à la grève générale ont été lancés. Situation à suivre, donc.
Liban : les masses populaires se révoltent contre la « taxe WhatsApp »
octobre 18, 2019
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Depuis ce jeudi 17 octobre, les masses populaires libanaises descendent massivement dans la rue pour manifester contre un projet du gouvernement – retiré depuis – qui prévoyait de taxer les appels passés par internet, généralement via l’application WhatsApp. Cette nouvelle taxe s’inscrivait dans un projet de budget d’austérité, attaquant directement les conditions de vie des masses populaires libanaises.
Les applications comme WhatsApp permettent aux libanais d’appeler leurs proches vivant à l’étranger sans payer des dizaines d’euros. C’est donc cette possibilité de rester en contact avec des amis ou de la famille ayant quitté le pays pour chercher une meilleur situation ailleurs que le gouvernement libanais souhaitait attaquer avec sa « taxe WhatsApp ». Les conséquences de l’impérialisme forcent des milliers de libanais à quitter leur pays, et le gouvernement veut empêcher leurs proches restés au pays de garder le contact. Dans ce contexte, la révolte est légitime.
Au deuxième jour de manifestations, des barricades ont été dressées à certains points de Beyrouth, la capitale du Liban. Des affrontements entre police et manifestants ont été signalés et ont déjà fait plusieurs dizaines de blessés. Il s’agit incontestablement du plus grand mouvement de contestation au Liban depuis 2015.
Alors que le gouvernement a annoncé ce jeudi soir que la taxe WhatsApp allait être retirée, la contestation n’a pas pris fin pour autant. Les manifestants réclament désormais la fin de la corruption et des appels à la grève générale ont été lancés. Situation à suivre, donc.
Vive la lutte des masses populaires libanaises ! À bas l’impérialisme !
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