Communication de la conférence du Secours Rouge International des 28-29 mars 2020.
Chères et chers
camarades,
Le SRI a pu tenir sa conférence internationale semestrielle malgré le confinement et les fermetures des frontières et en célébrant, cette année, ses vingt ans d’existence.
C’est en décembre 2000 que la re-fondation de cette structure historique a été décidée, avec un début modeste et des formes nouvelles.
Dès sa fondation, le SRI a essayé de se placer là où les luttes étaient les plus stratégiques, là où les contradictions étaient les plus explosives et fondamentales.
Cette continuité de 20 ans, c’est aussi 20 ans de lutte à vos côtés.
Car si la continuité est une valeur fondamentale pour le projet révolutionnaire, vous, prisonniers et prisonnières révolutionnaires, en êtes une part importante.
En continuant à incarner et défendre les projets révolutionnaires qui vous ont valu l’emprisonnement, vous renforcez l’identité, la richesse et la densité politique et historique des forces extérieures.
Les forces révolutionnaires sont confrontées aujourd’hui à une situation exceptionnelle. La bourgeoisie impérialiste, qui a permis la pandémie par la mondialisation et la liquidation des services de santé publique, est face à une crise. La pandémie rend plus visibles que jamais les contradictions de classe et les exacerbe.
C’est un moment historique pour la gauche révolutionnaire qui doit pouvoir sortir de ses habitudes, s’engager sur de nouveaux terrains avec de nouvelles méthodes, se lier aux dynamiques de solidarité et de lutte, et prendre l’offensive contre le système.
C’était le principal point d’échange de notre conférence.
Mais en tant que prisonniers et prisonnières, vous êtes aussi sur un terrain de lutte particulièrement dur, et encore durci par la pandémie.
La surpopulation, les installations vétustes, des dispositif sanitaires au mieux sommaires, au pire inexistant, autant de facteurs qui exposent la population carcérale.
Les luttes dans les prisons éclatent partout dans le monde, et nous savons que plusieurs d’entre vous y avez pris part, et plusieurs ont subi la répression consécutive à ces luttes.
La pandémie met les contradictions et la barbarie du capitalisme au grand jour.
Dans les prisons, hors des prisons, la lutte doit et va s’amplifier !
Et c’est à vos côtés dans cette lutte que nous vous envoyons à vous toutes et vous tous camarades, nos salutation solidaires les plus chaleureuses.
Le SRI a pu tenir sa conférence internationale semestrielle malgré le confinement et les fermetures des frontières et en célébrant, cette année, ses vingt ans d’existence.
C’est en décembre 2000 que la re-fondation de cette structure historique a été décidée, avec un début modeste et des formes nouvelles.
Dès sa fondation, le SRI a essayé de se placer là où les luttes étaient les plus stratégiques, là où les contradictions étaient les plus explosives et fondamentales.
Cette continuité de 20 ans, c’est aussi 20 ans de lutte à vos côtés.
Car si la continuité est une valeur fondamentale pour le projet révolutionnaire, vous, prisonniers et prisonnières révolutionnaires, en êtes une part importante.
En continuant à incarner et défendre les projets révolutionnaires qui vous ont valu l’emprisonnement, vous renforcez l’identité, la richesse et la densité politique et historique des forces extérieures.
Les forces révolutionnaires sont confrontées aujourd’hui à une situation exceptionnelle. La bourgeoisie impérialiste, qui a permis la pandémie par la mondialisation et la liquidation des services de santé publique, est face à une crise. La pandémie rend plus visibles que jamais les contradictions de classe et les exacerbe.
C’est un moment historique pour la gauche révolutionnaire qui doit pouvoir sortir de ses habitudes, s’engager sur de nouveaux terrains avec de nouvelles méthodes, se lier aux dynamiques de solidarité et de lutte, et prendre l’offensive contre le système.
C’était le principal point d’échange de notre conférence.
Mais en tant que prisonniers et prisonnières, vous êtes aussi sur un terrain de lutte particulièrement dur, et encore durci par la pandémie.
La surpopulation, les installations vétustes, des dispositif sanitaires au mieux sommaires, au pire inexistant, autant de facteurs qui exposent la population carcérale.
Les luttes dans les prisons éclatent partout dans le monde, et nous savons que plusieurs d’entre vous y avez pris part, et plusieurs ont subi la répression consécutive à ces luttes.
La pandémie met les contradictions et la barbarie du capitalisme au grand jour.
Dans les prisons, hors des prisons, la lutte doit et va s’amplifier !
Et c’est à vos côtés dans cette lutte que nous vous envoyons à vous toutes et vous tous camarades, nos salutation solidaires les plus chaleureuses.
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